Au Burkina Faso, les journalistes et les organisations de défense de la liberté de la presse ont manifesté mardi 13 décembre pour exiger la lumière sur le dossier Norbert Zongo, 18 ans après son assassinat du journaliste. L'année dernière, au cours de la transition, le dossier avait été rouvert et trois ex-soldats appartenant à l'ancienne garde de Blaise Compaoré avaient été inculpés. Pour les manifestants, cela n'est pas suffisant.
Marche dans les rues de Ouagadougou, meeting sur la place de la Nation, le collectif de lutte contre l'impunité dénonce la lenteur dans le traitement judiciaire du dossier Norbert Zongo, 18 ans après son assassinat. « On ne pensait pas qu’en ce jour, la justice ne serait pas faite pour Norbert Zongo. Ceux qui sont à la tête de l’Etat aujourd’hui étaient au pouvoir lorsqu’on a assassiné Norbert Zongo, et peut-être que ceci explique cela », affirme Chrysogone Zougmoré, président du collectif en lutte contre l'impunité.
Plusieurs radios et télévisions privées ont observé 13 minutes de silence à l'heure où Norbert Zongo a été assassiné. Un sit-in silencieux s'est tenu devant le palais de justice de Ouagadougou avec la remise d'un mémorandum au procureur du Burkina Faso. « Pourquoi n’y a-t-il toujours pas le moindre début de procès dans ce dossier ? Dix-huit ans à commémorer le triste anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et ses compagnons, sans la moindre lumière et sans la moindre justice nous révolte », s’indigne Boureima Ouedraogo, porte-parole des manifestants.
Marche dans les rues de Ouagadougou, meeting sur la place de la Nation, le collectif de lutte contre l'impunité dénonce la lenteur dans le traitement judiciaire du dossier Norbert Zongo, 18 ans après son assassinat. « On ne pensait pas qu’en ce jour, la justice ne serait pas faite pour Norbert Zongo. Ceux qui sont à la tête de l’Etat aujourd’hui étaient au pouvoir lorsqu’on a assassiné Norbert Zongo, et peut-être que ceci explique cela », affirme Chrysogone Zougmoré, président du collectif en lutte contre l'impunité.
Plusieurs radios et télévisions privées ont observé 13 minutes de silence à l'heure où Norbert Zongo a été assassiné. Un sit-in silencieux s'est tenu devant le palais de justice de Ouagadougou avec la remise d'un mémorandum au procureur du Burkina Faso. « Pourquoi n’y a-t-il toujours pas le moindre début de procès dans ce dossier ? Dix-huit ans à commémorer le triste anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et ses compagnons, sans la moindre lumière et sans la moindre justice nous révolte », s’indigne Boureima Ouedraogo, porte-parole des manifestants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire