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mercredi 30 novembre 2016

Burkina: Le président Kaboré exhorte ses concitoyens au respect des lois du pays

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a invité ses compatriotes à respecter les lois du pays.
«Si le citoyen a le droit de manifester et de revendiquer, il ne doit perdre de vue l’obligation qui lui est faite de respecter la loi et de contribuer à la préservation de la paix sociale», a relevé le chef de l’Etat burkinabè mardi, dans son discours de lancement de la 13e édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC).
Pour le président Kaboré, la commémoration de la SENAC est un moment idéal pour les Burkinabè de sceller les liens qui les unissent.
Il a confié qu’au regard des urgences auxquelles le Burkina Faso doit faire face, la problématique de l’appropriation de la citoyenneté, dans son approche la plus complexe, a une place de de choix.
A entendre Roch Marc Christian Kaboré, la citoyenneté s’apparente davantage comme un mode de comportement qui exige du citoyen l’exercice de ses droits et l’observance de ses devoirs vis-à-vis de ses concitoyen et vis-à-vis de la nation à laquelle il appartient.
Et d’ajouter que «nous devons donc interpeller notre conscience et prendre la juste mesure de notre responsabilité à la promotion de la citoyenneté responsable en nous appropriant les valeurs fondamentales du civisme qu’inculque au sein de la cellule familiale, à l’école, dans les milieux professionnels et l’on emporte tout au long de la vie».
L’édition 2016 de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) se déroule du 28 novembre au 3 décembre prochain autour du thème: «Civisme et cohésion sociale au Burkina Faso, enjeux, défis et perspectives pour une meilleure préservation de la paix sociale».
Elle a pour objectif de sensibiliser les populations sur leurs droits et leurs devoirs. Toute chose qui devrait susciter auprès d'elles une prise de conscience de leurs rôles dans la promotion d'une citoyenneté responsable pour un développement économique et social.
De plus en plus, des actes d’incivisme sont constatés au Burkina Faso. Cela se manifeste par, entre autres, le non-respect des feux tricolore par les usagers de la circulation, le comportement irrespectueux des élèves dans les établissements scolaires.
Cet état de délabrement de la société a amené les autorités du pays à inviter les personnes ressources, les communautés coutumières et religieuses, les éducateurs et les parents à s'investir ensemble pour inverser la tendance. L’organisation de la SENAC s’inscrit dans cette dynamique.

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