Attaque à la voiture-bélier à l'ambassade du Congo-Brazzaville à Paris
Parce qu’il n’était pas un professionnel et qu’il a laissé des empreintes, Herold, a été appréhendé par la police le 6 septembre 2016 sur son lieu de travail, un supermarché à Anthony, dans les Hauts-de-Seine. Ses collègues ne se doutaient pas alors que le jeune homme de 24 ans était un activiste, ayant participé à une opération commando à caractère subversif. Il y a laissé sa voiture et son job.
Jugé en comparution immédiate, il reconnaît les faits: "j'ai attaqué l'ambassade, j’étais le chauffeur et c’était ma voiture. J’ai forcé la porte. Puis ça a duré deux minutes, on a lancé des cocktails Molotov et on est reparti en courant."
Bilan: des dégâts matériel, et aucun blessé. Aujourd’hui, Hérald se confie sur ses motivations: "on a fait ça pour interpeller les Français, pour leur demander de changer leur politique !" Herold s’interrompt puis lâche, dépité: "mettez des dictateurs si vous voulez, mais au moins changez-les!" Au motif politique, s’ajoute une expérience personnelle. Depuis son enfance, il nourrit une haine contre du Parti congolais du Travail (PCT).
"Mon père travaillait avec Pierre Ngolo, ancien secrétaire général du PCT, raconte le jeune homme. Quand il est mort, ils nous ont abandonnés. On a dit à ma mère qu’il y avait plein de veuves et qu’elle n’avait droit à rien. On a vécu dans la misère parce qu’on n’avait pas les bons passe-droits, ni les bonnes relations."
"On est arrivé en France en 2012, j’avais 20 ans. Je ne voulais pas que les Congolais vivent ce que j’ai vécu, je voulais libérer ce pays", raconte Hérold. Il entre dans un cercle d’activistes et commence à participer à des manifestations où il rencontre Donald "Imperator". Cet ancien gérant d'une bibliothèque de Pointe-Noire a gardé souvenirs douloureux de la guerre civile: une mère battue devant lui, des cousins abattus et lui un pistolet collé sur la tempe à 15 ans.
Jugé en comparution immédiate, il reconnaît les faits: "j'ai attaqué l'ambassade, j’étais le chauffeur et c’était ma voiture. J’ai forcé la porte. Puis ça a duré deux minutes, on a lancé des cocktails Molotov et on est reparti en courant."
Bilan: des dégâts matériel, et aucun blessé. Aujourd’hui, Hérald se confie sur ses motivations: "on a fait ça pour interpeller les Français, pour leur demander de changer leur politique !" Herold s’interrompt puis lâche, dépité: "mettez des dictateurs si vous voulez, mais au moins changez-les!" Au motif politique, s’ajoute une expérience personnelle. Depuis son enfance, il nourrit une haine contre du Parti congolais du Travail (PCT).
"Mon père travaillait avec Pierre Ngolo, ancien secrétaire général du PCT, raconte le jeune homme. Quand il est mort, ils nous ont abandonnés. On a dit à ma mère qu’il y avait plein de veuves et qu’elle n’avait droit à rien. On a vécu dans la misère parce qu’on n’avait pas les bons passe-droits, ni les bonnes relations."
"On est arrivé en France en 2012, j’avais 20 ans. Je ne voulais pas que les Congolais vivent ce que j’ai vécu, je voulais libérer ce pays", raconte Hérold. Il entre dans un cercle d’activistes et commence à participer à des manifestations où il rencontre Donald "Imperator". Cet ancien gérant d'une bibliothèque de Pointe-Noire a gardé souvenirs douloureux de la guerre civile: une mère battue devant lui, des cousins abattus et lui un pistolet collé sur la tempe à 15 ans.
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