Photo d'archives.
Accompagner de polémique, président Jammeh gouverne la Gambie depuis 22 ans. A l’occasion des célébrations de l'année africaine des droits de l’homme qui ont démarré ce vendredi, les organisations de défense des droits humains ont organisé un contre-événement pour lutter contre ce qu’il appelle le «paradoxe de l’année».
L’organisation pour la liberté d’expression Article19, des organisations tel que Human Right Watch, la Société International des Droits de l’Homme (SIDH), Amnesty international, se sont regroupés pour lutter contre le choix porté sur la Gambie pour célébrer cet événement en mettant l’accent sur le droit des femmes.
«Faire un tel honneur à un tel pays dont les dirigeants ne cessent d’envoyer à la face du monde un visage hideux des droits humains est un paradoxe», explique la directrice du bureau Afrique de l’ouest de l’organisation pour la liberté d’expression, Article 19.
«La célébration de l’année africaine des droits humains met un accent particulier sur le droits des femmes alors que lors des manifestions pacifiques de l’opposition gambienne en avril et mai 2016, plusieurs femmes ont été arrêtées et violées par les forces de l’ordre», ajoute Fatou Jagne Senghor .
Pour les organisations, l’année des droits humains est si importante qu’elle «doit se tenir dans un lieu où la vie et la dignité sont respectées et ou les parties prenantes bénéficient amplement de la liberté d’apporter une contribution significative à cette événement historique sans crainte ni risque de récrimination, encore moins, de persécution de la part des autorités étatique».
«C’est surtout par manque de moyens et des défaillances dans la coordination que la commission de l’Union africaine a organisée l’année africaine des droits humains en Gambie», déplore Ibrahima Kane, chargé de plaidoyer d’Open society for West africa à l’Union africaine. Pour lui, c’est une marque de solidarité avec la société gambienne.
Ce, d'autant plus que la Gambie n'a de cesse de violer des droits humains en Afrique durant ces dernières années et les crimes se suivent avec l’assassinat de l’opposant, le secrétaire national à l’organisation du United Democratic Party (UDP), Ebrima Solo Sanding, l’emprisonnement en julliet 2016 du leader de l’opposition Usainou Darboe à trois (3) ans, ainsi que 29 de ces militants pour cause de manifestations non autorisées.
L’organisation pour la liberté d’expression Article19, des organisations tel que Human Right Watch, la Société International des Droits de l’Homme (SIDH), Amnesty international, se sont regroupés pour lutter contre le choix porté sur la Gambie pour célébrer cet événement en mettant l’accent sur le droit des femmes.
«Faire un tel honneur à un tel pays dont les dirigeants ne cessent d’envoyer à la face du monde un visage hideux des droits humains est un paradoxe», explique la directrice du bureau Afrique de l’ouest de l’organisation pour la liberté d’expression, Article 19.
«La célébration de l’année africaine des droits humains met un accent particulier sur le droits des femmes alors que lors des manifestions pacifiques de l’opposition gambienne en avril et mai 2016, plusieurs femmes ont été arrêtées et violées par les forces de l’ordre», ajoute Fatou Jagne Senghor .
Pour les organisations, l’année des droits humains est si importante qu’elle «doit se tenir dans un lieu où la vie et la dignité sont respectées et ou les parties prenantes bénéficient amplement de la liberté d’apporter une contribution significative à cette événement historique sans crainte ni risque de récrimination, encore moins, de persécution de la part des autorités étatique».
«C’est surtout par manque de moyens et des défaillances dans la coordination que la commission de l’Union africaine a organisée l’année africaine des droits humains en Gambie», déplore Ibrahima Kane, chargé de plaidoyer d’Open society for West africa à l’Union africaine. Pour lui, c’est une marque de solidarité avec la société gambienne.
Ce, d'autant plus que la Gambie n'a de cesse de violer des droits humains en Afrique durant ces dernières années et les crimes se suivent avec l’assassinat de l’opposant, le secrétaire national à l’organisation du United Democratic Party (UDP), Ebrima Solo Sanding, l’emprisonnement en julliet 2016 du leader de l’opposition Usainou Darboe à trois (3) ans, ainsi que 29 de ces militants pour cause de manifestations non autorisées.
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