Le président bissau guinéen José Mario Vaz
BISSAU, (Xinhua) -- L'impasse politique persiste toujours en Guinée-Bissau malgré la signature de l'accord de Conakry, le 14 octobre, pour sortir le pays d'une crise qui traine depuis plus d'un an.
Le principal point d'achoppement est le choix d'une figure consensuelle pour occuper le poste de Premier ministre, les signataires de l'accord, notamment les deux principales forces politiques du pays, n'émettant pas sur la même longueur d'onde.
L'accord de Conakry, signé sous la houlette du président guinéen Alpha Condé, stipule que le futur Premier ministre sera chargé de former un gouvernement inclusif.
Les acteurs politiques signataires de cet accord continuent de l'interpréter chacun en sa manière, au cours de concertations lancées depuis lundi dernier par le président de la République, José Mario Vaz entre les forces actives de la nation dont les groupes religieux, la société civile et les partis sans siège au Parlement.
"Il est urgent de mettre en œuvre l'accord de Conakry, afin de sortir le pays de cette crise", a déclaré le chef de l'Etat qui a appelé le Parti Africain de l'Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), vainqueur des dernières législatives avec 57 députés et le Parti du Rénovation Social (PRS), deuxième force politique avec 41 députés, à dialoguer.
Pour son côté, le président du PAIGC, Domingos Simoes Pereira, a déclaré que, après l'accord de Conakry, son parti attend que le président de la République "rende public le nom de celui choisi par les signataires de cet accord".
Pour sa part, le secrétaire général de la PRS, Florentino Mendes Pereira a nié l'existence d'un consensus sur le nom du futur chef du gouvernement.
"Il n'y a pas de consensus sur le nom de celui qui dirigera le gouvernement inclusif", a-t-il affirmé.
Compte tenu de ces différentes interprétations, les analystes politiques estiment qu'il sera difficile de trouver une solution consensuelle entre ces deux grandes forces politiques nationales.
A Conakry, les partis politiques, le parlement, le gouvernement et les quinze dissidents du PAIGC ont signé un accord pour former un gouvernement inclusif et consensuel.
Dans cette logique, le président Vaz a proposé à son homologue guinéen et médiateur de la CEDEAO à la crise bissau-guinéenne, Alpha Condé, trois noms : Aladje Mamadu Fadia, actuel directeur national de la BCEAO (Banque centrale de l'Afrique de l'ouest), Augusto Olivais, ancien secrétaire national PAIGC et Umaro Cissoko Embalo très proche du chef de l'Etat.
Aucun de ces trois noms n'a obtenu le consensus des signataires de l'accord de Conakry.
Le PAIGC a porté son choix sur Augusto Olivais tandis que le PRS préfère Umaro Cissoko Embalo pour le poste de Premier ministre.
"Ces points de vue opposés ne permettront jamais la formation d'un gouvernement inclusif", estiment des analystes.
La Guinée-Bissau, l'un des pays les plus pauvres dans le monde est depuis treize mois sans gouvernement légitime, en raison d'un blocage dans le fonctionnement du pouvoir. En août 2015, le président Vaz dissout le gouvernement du Premier ministre Domingos Simoes Peirera. Depuis, la nomination des nouveaux Premiers ministres par le président n'a jamais obtenu le soutien du PAIGC au Parlement.
Le principal point d'achoppement est le choix d'une figure consensuelle pour occuper le poste de Premier ministre, les signataires de l'accord, notamment les deux principales forces politiques du pays, n'émettant pas sur la même longueur d'onde.
L'accord de Conakry, signé sous la houlette du président guinéen Alpha Condé, stipule que le futur Premier ministre sera chargé de former un gouvernement inclusif.
Les acteurs politiques signataires de cet accord continuent de l'interpréter chacun en sa manière, au cours de concertations lancées depuis lundi dernier par le président de la République, José Mario Vaz entre les forces actives de la nation dont les groupes religieux, la société civile et les partis sans siège au Parlement.
"Il est urgent de mettre en œuvre l'accord de Conakry, afin de sortir le pays de cette crise", a déclaré le chef de l'Etat qui a appelé le Parti Africain de l'Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), vainqueur des dernières législatives avec 57 députés et le Parti du Rénovation Social (PRS), deuxième force politique avec 41 députés, à dialoguer.
Pour son côté, le président du PAIGC, Domingos Simoes Pereira, a déclaré que, après l'accord de Conakry, son parti attend que le président de la République "rende public le nom de celui choisi par les signataires de cet accord".
Pour sa part, le secrétaire général de la PRS, Florentino Mendes Pereira a nié l'existence d'un consensus sur le nom du futur chef du gouvernement.
"Il n'y a pas de consensus sur le nom de celui qui dirigera le gouvernement inclusif", a-t-il affirmé.
Compte tenu de ces différentes interprétations, les analystes politiques estiment qu'il sera difficile de trouver une solution consensuelle entre ces deux grandes forces politiques nationales.
A Conakry, les partis politiques, le parlement, le gouvernement et les quinze dissidents du PAIGC ont signé un accord pour former un gouvernement inclusif et consensuel.
Dans cette logique, le président Vaz a proposé à son homologue guinéen et médiateur de la CEDEAO à la crise bissau-guinéenne, Alpha Condé, trois noms : Aladje Mamadu Fadia, actuel directeur national de la BCEAO (Banque centrale de l'Afrique de l'ouest), Augusto Olivais, ancien secrétaire national PAIGC et Umaro Cissoko Embalo très proche du chef de l'Etat.
Aucun de ces trois noms n'a obtenu le consensus des signataires de l'accord de Conakry.
Le PAIGC a porté son choix sur Augusto Olivais tandis que le PRS préfère Umaro Cissoko Embalo pour le poste de Premier ministre.
"Ces points de vue opposés ne permettront jamais la formation d'un gouvernement inclusif", estiment des analystes.
La Guinée-Bissau, l'un des pays les plus pauvres dans le monde est depuis treize mois sans gouvernement légitime, en raison d'un blocage dans le fonctionnement du pouvoir. En août 2015, le président Vaz dissout le gouvernement du Premier ministre Domingos Simoes Peirera. Depuis, la nomination des nouveaux Premiers ministres par le président n'a jamais obtenu le soutien du PAIGC au Parlement.
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