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Selon le Président du Faso, Roch Kaboré, le TAC V a d’abord fait le « point des décisions et orientations prises à la IVè Conférence ». Et « de ce point de vue, je dois dire que nous sommes revenus sur la construction de l’autoroute Abidjan-Ouagadougou. Comme vous le savez, au niveau de la Côte d’Ivoire, une partie de la route était construite et pour le Burkina, les études techniques et l’évaluation théorique montrent qu’elle doit coûter environ 1200 milliards de FCFA », a-t-il informé. Les deux gouvernements ont donc été engagés, poursuit-il, pour chercher des financements auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et le dossier avait également été discuté avec le Qatar.
Le second point qui a fait l’objet de discussions concerne les questions liées à l’énergie (électrique et hydrocarbures) et le Président du Faso annonce que la Côte d’Ivoire a décidé d’augmenter sa fourniture d’électricité, qui passe de 70 à 80 mégawatts. Mais, il est attendu qu’une équipe doit être mise en place pour suivre la qualité de la ligne électrique entre les deux pays.
En ce qui concerne les hydrocarbures, le Président du Faso a indiqué qu’une commission a été mise en place pour réfléchir sur la meilleure formule d’approvisionnement profitable aux deux parties, ivoirienne et burkinabè.
Le troisième point d’échanges de cette édition du TAC a porté sur les Burkinabè vivant autour du mont Péko et à ce niveau, il est convenu que le Burkina soit associé aux discussions qui doivent permettre d’évacuer cette forêt classée. Outre ce lieu, le Président du Faso a relevé avoir été contacté par le Libéria au sujet de Burkinabè qui occupent également des forêts classées dans ce pays. Des concertations tripartites seront engagées entre le Libéria, la Côte d’Ivoire et le Burkina à cet effet.
En outre, treize accords ont été signés au cours de ces travaux. Ils sont relatifs entre autres au transport aérien, au chemin de fer, aux infrastructures routières et à la construction du poste juxtaposé entre les deux pays. Des accords ont aussi été signés dans les domaines techniques et scientifiques (universités et CNRST).
Le séjour du Président du Faso a également été marqué des échanges avec ses compatriotes vivants en Côte d’Ivoire. Une première rencontre avec ces compatriotes qui a permis d’échanger sur des préoccupations relatives au vote des Burkinabè de l’étranger en 2020, au mont Péko et à bien d’autres forêts classées où sont installés les Burkinabè. L’autre point de préoccupations soulevé au cours des échanges « fraternels » concernent les questions foncières sur lesquelles le Président du Faso a indiqué que le Burkina a exprimé aux autorités ivoiriennes, son souhait d’être associé aux réflexions qui sont engagées dans la recherche de solution.
A l’issue de son séjour, le Président du Faso s’est félicité de l’accueil chaleureux qui a été réservé à la délégation burkinabè ; tant par les autorités ivoiriennes que par les Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire. ‘’Mission satisfaisante à tous points de vue’’, a-t-il qualifié, précisant qu’il revient avec le sentiment d’un travail bien fait.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
Le second point qui a fait l’objet de discussions concerne les questions liées à l’énergie (électrique et hydrocarbures) et le Président du Faso annonce que la Côte d’Ivoire a décidé d’augmenter sa fourniture d’électricité, qui passe de 70 à 80 mégawatts. Mais, il est attendu qu’une équipe doit être mise en place pour suivre la qualité de la ligne électrique entre les deux pays.
En ce qui concerne les hydrocarbures, le Président du Faso a indiqué qu’une commission a été mise en place pour réfléchir sur la meilleure formule d’approvisionnement profitable aux deux parties, ivoirienne et burkinabè.
Le troisième point d’échanges de cette édition du TAC a porté sur les Burkinabè vivant autour du mont Péko et à ce niveau, il est convenu que le Burkina soit associé aux discussions qui doivent permettre d’évacuer cette forêt classée. Outre ce lieu, le Président du Faso a relevé avoir été contacté par le Libéria au sujet de Burkinabè qui occupent également des forêts classées dans ce pays. Des concertations tripartites seront engagées entre le Libéria, la Côte d’Ivoire et le Burkina à cet effet.
En outre, treize accords ont été signés au cours de ces travaux. Ils sont relatifs entre autres au transport aérien, au chemin de fer, aux infrastructures routières et à la construction du poste juxtaposé entre les deux pays. Des accords ont aussi été signés dans les domaines techniques et scientifiques (universités et CNRST).
Le séjour du Président du Faso a également été marqué des échanges avec ses compatriotes vivants en Côte d’Ivoire. Une première rencontre avec ces compatriotes qui a permis d’échanger sur des préoccupations relatives au vote des Burkinabè de l’étranger en 2020, au mont Péko et à bien d’autres forêts classées où sont installés les Burkinabè. L’autre point de préoccupations soulevé au cours des échanges « fraternels » concernent les questions foncières sur lesquelles le Président du Faso a indiqué que le Burkina a exprimé aux autorités ivoiriennes, son souhait d’être associé aux réflexions qui sont engagées dans la recherche de solution.
A l’issue de son séjour, le Président du Faso s’est félicité de l’accueil chaleureux qui a été réservé à la délégation burkinabè ; tant par les autorités ivoiriennes que par les Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire. ‘’Mission satisfaisante à tous points de vue’’, a-t-il qualifié, précisant qu’il revient avec le sentiment d’un travail bien fait.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
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