La police cap-verdienne appréhende le militaire suspect, le 27 avril.
L'enquête sur le meurtre au Cap-Vert de onze personnes par un militaire à Monte Tchota, au nord de Praia, la capitale de l'île, est "presque terminée", a annoncé vendredi l'armée cap-verdienne, dans une rare communication sur ce dossier.
"Le processus est presque terminé. Il nous reste à conclure le rapport psychologique et psychiatrique de l'auteur présumé du massacre", a déclaré devant la presse le général Anildo Morais, nommé le 3 juin chef d'état-major général des forces armées du Cap-Vert.
Un autre "rapport technique" est élaboré "à l'étranger", a ajouté le général Morais, qui présentait un rapport préliminaire de la commission d'enquête militaire sur cette affaire, qui a emporté son prédécesseur, le général Alberto Fernandes. Ce dernier a démissionné le 2 mai.
Les dispositions de la justice militaire prévoient un délai de "120 jours pour conclure l'enquête" sur ce genre d'affaire, a-t-il précisé.
Le 25 avril, un jeune militaire cap-verdien a ouvert le feu sur plusieurs personnes dans un centre de télécommunications gardé par l'armée à Monte Tchota. Il a tué onze personnes: huit militaires et un civil cap-verdien ainsi que deux techniciens espagnols. Il avait ensuite pris la fuite, et avait été arrêté le 27 avril.
Depuis, il est détenu dans une prison militaire, où il fait l'objet d'un suivi psychologique, indique-t-on dans l'armée.
Plusieurs médias ont identifié le suspect, qui aurait entre 22 et 23 ans selon les sources. Il aurait agi par vengeance personnelle, après avoir été humilié à la suite d'une bagarre avec un autre soldat, pour laquelle il avait été le seul à être puni. Il aurait ensuite menacé de tuer tout le monde, des propos qui n'avaient pas été pris au sérieux par sa hiérarchie, d'après les informations de la presse locale.
Le rapport préliminaire de la commission d'enquête présenté vendredi, censé déterminer d'éventuelles irrégularités dans le déploiement militaire à Monte Tchota, ne fait pas de révélations sur la fusillade.
Il affirme que certaines procédures - non précisées - n'ont pas été respectées le jour du massacre, et recommande de combler des lacunes en matière de ressources humaines et de renforcer les moyens de transport et de communication.
Le général Morais a indiqué que certains militaires présents à Monte Tchota le jour de la fusillade n'avaient pas respecté certaines procédures de discipline militaire et de contrôle, et seront sanctionnés, sans plus de détails.
"Le processus est presque terminé. Il nous reste à conclure le rapport psychologique et psychiatrique de l'auteur présumé du massacre", a déclaré devant la presse le général Anildo Morais, nommé le 3 juin chef d'état-major général des forces armées du Cap-Vert.
Un autre "rapport technique" est élaboré "à l'étranger", a ajouté le général Morais, qui présentait un rapport préliminaire de la commission d'enquête militaire sur cette affaire, qui a emporté son prédécesseur, le général Alberto Fernandes. Ce dernier a démissionné le 2 mai.
Les dispositions de la justice militaire prévoient un délai de "120 jours pour conclure l'enquête" sur ce genre d'affaire, a-t-il précisé.
Le 25 avril, un jeune militaire cap-verdien a ouvert le feu sur plusieurs personnes dans un centre de télécommunications gardé par l'armée à Monte Tchota. Il a tué onze personnes: huit militaires et un civil cap-verdien ainsi que deux techniciens espagnols. Il avait ensuite pris la fuite, et avait été arrêté le 27 avril.
Depuis, il est détenu dans une prison militaire, où il fait l'objet d'un suivi psychologique, indique-t-on dans l'armée.
Plusieurs médias ont identifié le suspect, qui aurait entre 22 et 23 ans selon les sources. Il aurait agi par vengeance personnelle, après avoir été humilié à la suite d'une bagarre avec un autre soldat, pour laquelle il avait été le seul à être puni. Il aurait ensuite menacé de tuer tout le monde, des propos qui n'avaient pas été pris au sérieux par sa hiérarchie, d'après les informations de la presse locale.
Le rapport préliminaire de la commission d'enquête présenté vendredi, censé déterminer d'éventuelles irrégularités dans le déploiement militaire à Monte Tchota, ne fait pas de révélations sur la fusillade.
Il affirme que certaines procédures - non précisées - n'ont pas été respectées le jour du massacre, et recommande de combler des lacunes en matière de ressources humaines et de renforcer les moyens de transport et de communication.
Le général Morais a indiqué que certains militaires présents à Monte Tchota le jour de la fusillade n'avaient pas respecté certaines procédures de discipline militaire et de contrôle, et seront sanctionnés, sans plus de détails.
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