A CINQ JOURS DE LA FETE NATIONALE

À cinq jours de la Fête nationale, il n’est pas inutile de souligner le fait que les procès d’intention menés à notre encontre depuis l’étranger ont cédé enfin la place à la reconnaissance du fait que le Congo a eu raison de rénover ses institutions. Plus les jours  passent et moins la voix de ceux qui critiquaient ce changement, ici et ailleurs, se fait audible ; preuve, s’il en fallait une, que l’instauration de la Nouvelle République a fini par s’imposer comme une nécessité.

L’Histoire dira si le peuple congolais a su tirer de ce changement fondamental les avantages qu’il en attendait et qu’il avait approuvés par anticipation de façon claire lors du référendum constitutionnel d’octobre 2015, mais en attendant force est de constater que la page de la réforme est tournée. Nous en aurons la preuve indiscutable et indiscutée lundi prochain, à Madingou, lorsqu’au terme du défilé militaire, les forces de la société civile défileront en masse devant la tribune présidentielle.

Si nous écrivons ici et maintenant ce qui précède, c’est parce que le Congo, notre Congo, est appelé à jouer un rôle croissant dans la prévention et la gestion des crises qui secouent le continent. Alors que de nombreux pays autour de lui se trouvent confrontés à des tensions politiques, ethniques et religieuses croissantes, il s’impose comme l’un des pôles de stabilité les plus solides, les plus durables du continent.

Pourvu d’institutions modernes, le Congo peut, effectivement jouer un rôle essentiel dans la médiation entre les nations, dans la protection de la nature, dans la lutte contre les dérives climatiques, dans la recherche de solutions pacifiques aux conflits intérieurs qui déchirent nos voisins. La preuve nous en est fournie de jour en jour par le défilé constant de personnalités de haut rang qui viennent à Brazzaville, à Oyo et autres lieux parler avec Denis Sassou N’Guesso des problèmes auxquels leur pays se trouve confronté. Alors que l’Afrique s’apprête à franchir une étape décisive sur la voie de l’émergence, les pays comme le nôtre peuvent l’y aider de mille et une façons.

Les épreuves qu’il a surmontées, il n’y a guère, sont là pour le démontrer et Madingou le confirmera.