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vendredi 22 avril 2016

Guinée : les autorités annoncent la reprise de la confection des cartes nationales d’identité

Le ministre guinéen de la Sécurité et de la protection civile, Abdoul Kabèlè Camara Suspendue depuis 2014, la délivrance de cartes nationales d'identité a repris suite à la rencontre mercredi entre le Premier Ministre, Mamady Youla, et le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Abdoul Kabèlè Camara. Le cri du cœur des Guinéens a fini par être entendu par les autorités. Le gouvernement a décidé de relancer la délivrance des cartes d’identité suspendue depuis décembre 2014 pour des raisons de sécurité. Cette décision fait suite à la rencontre, le mercredi 20 avril, entre le Premier ministre, Mamady Youla et le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Abdoul Kabèlè Camara. « L’identification des personnes est un droit civique et c’est une obligation pour l’État d’y veiller », reconnaît le ministre de la Sécurité. Une solution transitoire La reprise de la délivrance des cartes d’identité est une solution transitoire en attendant que l’État guinéen soit capable d’émettre des cartes d’identité biométriques, jugées plus sûres. Selon une source au ministère de la Sécurité, le processus de confection des cartes d’identité nationales biométrique n’a pas pu arriver à son terme pour deux raisons :la non-informatisation des données des citoyens et la durée des pourparlers pour baisser le prix de vente (cent mille francs guinéens). D’ici là, le retour aux « anciennes cartes d’identité n’entrave pas la poursuite du processus de fabrication des cartes d’identité biométriques », assure la même source. En attendant, afin de se voir délivrer une carte d’identité, le demandeur devra obligatoirement être présent physiquement. Il devra fournir « l’extrait de naissance ou le jugement supplétif, le numéro de recensement national, quatre photos d’identités récentes et identiques, un timbre fiscal de 5 mille francs, un certificat de naissance, un certificat de nationalité uniquement en cas de doute sur la nationalité et les postulants seront soumis à des interviews ». Des documents qui devront être certifiés par les autorités de tutelle.

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