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La rencontre était initialement prévue avec, surtout les kogl-weogo de la province de la Sissili. Ces derniers jours, c’est dans cette localité que les dérives ont été constatées. Le 17 février 2016, Mady Kanazoé succombait de ses blessures après avoir été battu pour vol d’un bœuf.
Et le 26 février 2016, les kolg-weogo de Boutiourou dans la province de la Sissiliséquestraient un catéchiste parce que ce dernier ne s’était pas acquitter des frais d’adhésion. Il avait dû sa liberté, grâce au versement de 112 500 FCFA par la communauté chrétienne.
Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure a donc invité les groupes d’auto-défense, surtout ceux de la province de la Sissili pour discuter. Mais ces derniers se sont débinés.
Question d’un journaliste à la fin de la rencontre avec les trois responsables de kogl-weogo de la province de la Gnagna qui « ont honoré le ministre par leurs présences », après avoir entendu le communiqué à la radio, selon leurs dires. N’est-ce pas une défiance à l’autorité que l’attitude des kogl-weogo de Léo ? Réponse du ministre d’Etat Simon Compaoré. « Ecoutez, vous n’allez pas obtenir de moi des propos désobligeants(…) vous savez, j’ai appris aussi à être sage, donc nous allons vérifier d’abord si l’information leur est parvenue. Si c’est le cas, pourquoi ils ne sont pas venus. Ce n’est qu’après cela qu’on peut aviser ».
Réaffirmer l’autorité de l’Etat
N’empêche, une fois de plus, Simon Compaoré à réaffirmer la nécessité pour les groupes d’auto-défensed’inscrire leurs actions dans le cadre des lois de la république. « Nous sommes fermes, les lois et les règlements de la république doivent être respectés.Nul n’est au-dessus de la loi ».
Il a en outre réaffirmé sa volonté de les (Kolg-weogo) encadrer à partir du moment où ils vont avoir des récépissés, « qu’ils aient tout l’endrament nécessaire émanent et de la gendarmerie et de la police, des corps habillés… » a dit Simon Compaoré avant de poursuivre, plus direct, « les gens qui arrêtent, qui bastonnent, qui fixent des amandes, qui causent souvent la mort, tous ceux-là doivent être bannis des initiatives locales de sécurité, que ça s’appelle Kogl-weogo ou autre chose… ». Le ministre avait d’ailleurs à ses côtés lors de la rencontre, les responsables de la gendarmerie nationale, de la sécurité et de la justice.
Les kogl-weogo, c’est tout bénef si…
« Lekogl-weogo, n’est pas un phénomène nouveau » adit Simon Compaoré qui rappelle depuis le 1e décembre 2010 un récépissé établi à Ouahigouya par le haut-commissaire avait été délivré à une association déjà dénommée association koglowéogo. Elle était composée de 15 membres.
« Les koglowéogo sont une structure mise en place par les populations elles-mêmes au regard des moyens humains et matériels limités. Ces populations ont senti la nécessité de s’organiser pour assurer leurs propre sécurité vue le contexte d’insécurité ambiante », a-t-il poursuivi.
Le ministre ne veut donc pas jeter l’eau du bain avec le bébé, parce qu’il n’y a pas que des dérives dans les actions des groupes d’auto-défense. Bien au contraire. « C’est tout bénef. Au niveau de l’Etat, c’est un appui, à chaque fois que les actions des Kogl-weog vont s’inscrire dans la régularité. Au niveau des fonctionnaires, c’est tout bénef, parce que ça sécurise la zone où ils évoluent. Au niveau des commerçants, c’est tout bénef. Au niveau de la population qui a son patrimoine, sa richesse (bétail à sauvegarder), c’est tout bénef ». Parce que c’est une opération, « win-win ; gagnant-gagnant » « on ne peut pas jeter l’anathème sur l’ensemble des Kogl-weogo », a martelé le MATDSI.
Pour que les membres des « Initiativeslocales de sécurité »sachent ce qu’ils doivent faire et ce qui leur est défendu, le ministre a annoncé une sortie de terrain pour les rencontrer. Ceci contribuera aussi, a-t-il ajouté, à créer un climat de confiance mutuelle entre eux et les forces régulières de sécurité.
« Nous n’avons qu’un seul ennemi, les bandits de grands chemin, les terroristes, et tous ceux qui portent atteinte à la tranquillité à la sécurité des biens et des personnes des burkinabè et ceux qui vivent avec nous au Burkina…nous allons conjuguer nos efforts, pour dresser la pointe de nos flèches vers l’ennemi commun », a conclu le ministre.
Tiga Cheick Sawadogo
Yvette Nadège Mossé (Stagiaire)
Et le 26 février 2016, les kolg-weogo de Boutiourou dans la province de la Sissiliséquestraient un catéchiste parce que ce dernier ne s’était pas acquitter des frais d’adhésion. Il avait dû sa liberté, grâce au versement de 112 500 FCFA par la communauté chrétienne.
Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure a donc invité les groupes d’auto-défense, surtout ceux de la province de la Sissili pour discuter. Mais ces derniers se sont débinés.
Question d’un journaliste à la fin de la rencontre avec les trois responsables de kogl-weogo de la province de la Gnagna qui « ont honoré le ministre par leurs présences », après avoir entendu le communiqué à la radio, selon leurs dires. N’est-ce pas une défiance à l’autorité que l’attitude des kogl-weogo de Léo ? Réponse du ministre d’Etat Simon Compaoré. « Ecoutez, vous n’allez pas obtenir de moi des propos désobligeants(…) vous savez, j’ai appris aussi à être sage, donc nous allons vérifier d’abord si l’information leur est parvenue. Si c’est le cas, pourquoi ils ne sont pas venus. Ce n’est qu’après cela qu’on peut aviser ».
Réaffirmer l’autorité de l’Etat
N’empêche, une fois de plus, Simon Compaoré à réaffirmer la nécessité pour les groupes d’auto-défensed’inscrire leurs actions dans le cadre des lois de la république. « Nous sommes fermes, les lois et les règlements de la république doivent être respectés.Nul n’est au-dessus de la loi ».
Il a en outre réaffirmé sa volonté de les (Kolg-weogo) encadrer à partir du moment où ils vont avoir des récépissés, « qu’ils aient tout l’endrament nécessaire émanent et de la gendarmerie et de la police, des corps habillés… » a dit Simon Compaoré avant de poursuivre, plus direct, « les gens qui arrêtent, qui bastonnent, qui fixent des amandes, qui causent souvent la mort, tous ceux-là doivent être bannis des initiatives locales de sécurité, que ça s’appelle Kogl-weogo ou autre chose… ». Le ministre avait d’ailleurs à ses côtés lors de la rencontre, les responsables de la gendarmerie nationale, de la sécurité et de la justice.
Les kogl-weogo, c’est tout bénef si…
« Lekogl-weogo, n’est pas un phénomène nouveau » adit Simon Compaoré qui rappelle depuis le 1e décembre 2010 un récépissé établi à Ouahigouya par le haut-commissaire avait été délivré à une association déjà dénommée association koglowéogo. Elle était composée de 15 membres.
« Les koglowéogo sont une structure mise en place par les populations elles-mêmes au regard des moyens humains et matériels limités. Ces populations ont senti la nécessité de s’organiser pour assurer leurs propre sécurité vue le contexte d’insécurité ambiante », a-t-il poursuivi.
Le ministre ne veut donc pas jeter l’eau du bain avec le bébé, parce qu’il n’y a pas que des dérives dans les actions des groupes d’auto-défense. Bien au contraire. « C’est tout bénef. Au niveau de l’Etat, c’est un appui, à chaque fois que les actions des Kogl-weog vont s’inscrire dans la régularité. Au niveau des fonctionnaires, c’est tout bénef, parce que ça sécurise la zone où ils évoluent. Au niveau des commerçants, c’est tout bénef. Au niveau de la population qui a son patrimoine, sa richesse (bétail à sauvegarder), c’est tout bénef ». Parce que c’est une opération, « win-win ; gagnant-gagnant » « on ne peut pas jeter l’anathème sur l’ensemble des Kogl-weogo », a martelé le MATDSI.
Pour que les membres des « Initiativeslocales de sécurité »sachent ce qu’ils doivent faire et ce qui leur est défendu, le ministre a annoncé une sortie de terrain pour les rencontrer. Ceci contribuera aussi, a-t-il ajouté, à créer un climat de confiance mutuelle entre eux et les forces régulières de sécurité.
« Nous n’avons qu’un seul ennemi, les bandits de grands chemin, les terroristes, et tous ceux qui portent atteinte à la tranquillité à la sécurité des biens et des personnes des burkinabè et ceux qui vivent avec nous au Burkina…nous allons conjuguer nos efforts, pour dresser la pointe de nos flèches vers l’ennemi commun », a conclu le ministre.
Tiga Cheick Sawadogo
Yvette Nadège Mossé (Stagiaire)
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