Au cours d’un forum des femmes congolaises sur la parité, organisé à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, les participantes ont dégagé plusieurs pistes d’action pour lever les verrous structurels, culturels et sociaux qui empêchent jusqu’à présent la parité d’être une véritable réalité au Congo.
Placé sous le patronage de l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance, le Forum des femmes sur la parité a réuni, dans la grande salle archicomble du Palais des congrès, plusieurs associations, des partis politiques et des organisations non gouvernementales, des personnalités politiques et autres invités de marque.
À l’issue des travaux qui ont duré toute une journée, les femmes ont publié une déclaration dite du 8 mars 2015, dans laquelle elles souhaitent l’organisation concertée d’un large plaidoyer national sur la parité et la création d’un observatoire national, organe indépendant sur la parité.
Conscientes du fait que le leadership féminin sera indéniablement renforcé au Congo, elles exigent « la consolidation de la gouvernance institutionnelle suivant l’approche paritaire à tous les niveaux ». Puis, à l’issue de l’élection du 20 mars, elles réclament « sans délai » le vote et l’adoption des textes d’application de la loi sur la parité. « La parité une fois acquise, contribuerait directement à des meilleurs rendements économiques pour notre pays, à condition toutefois que la formation au leadership s’instaure, que l’autonomisation financière s’accentue et que la participation et l’inclusion des femmes dans le processus décisionnel et économique se poursuivent », estiment-elles.
En effet, la Constitution de la République du Congo adoptée par référendum, le 25 octobre 2015, reconnaît explicitement que la parité homme-femme doit être comprise comme un mécanisme de mise en œuvre des principes fondamentaux des droits humains sans distinction de sexe. Ainsi, l’article 17 de cette Constitution dispose : « La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit la parité et assure la promotion ainsi que la représentativité de la femme à toutes les fonctions politiques, électives et administratives. »
Des défis à relever…
En outre, les participantes ont relevé la faible représentativité des femmes aux postes de prise de décision, qui, d’après elles, renvoie sans équivoque aux discriminations, aux inégalités structurelles, culturelles et sociales. D’où, la nécessité d’identifier les domaines que les femmes doivent améliorer afin de s’affirmer dans la sphère politique et administrative, notamment « développer un engagement citoyen, responsable et durable, combattre la passivité, le manque de confiance, le poids des charges domestiques, la mise en réseau des femmes des différents horizons ». En plus des facteurs traduisant le faible engagement des femmes, on peut ajouter la nécessité de s’inscrire, s’informer et se former.
Dans cette perspective et en vue d’assurer à court terme son effectivité, le forum des femmes congolaises sur la parité a voulu contribuer à travers une série d’échanges d’expérience à l’aboutissement de ce projet visant à une meilleure implication des femmes dans le processus de développement de la société congolaise.
Hormis le thème principal, plusieurs sous-thèmes ont été développés au cours de cette réunion, notamment « Parité et gouvernance dans la Constitution du 6 novembre 2015, quels véritables enjeux pour la femme congolaise ? »; « L’engagement de la femme congolaise dans l’espace public, une conquête de responsabilités » et « La parité comme dynamique de l’entreprenariat féminin ». Ces différents sous- thèmes ont été développés successivement par Antoinette Kébi, Joséphine NSika et Noelly Oyabika Iwanza.
Dans l’examen du premier sous-thème, un accent particulier a été mis sur la définition et la compréhension des concepts d’égalité et de parité. L’égalité dont il est question, estiment-elles, devrait être « une égalité réelle et non de façade en trompe-l’œil, tel que définie lors de la quatrième conférence mondiale sur les femmes, tenue à Beijing en 1995 et dont l’une des principales décisions stipulait : il faut que les hommes et les femmes participent pleinement et sur un pied d’égalité à la formulation des politiques et des stratégies macroéconomique et sociale ».
Depuis lors, plusieurs pays ont déjà pris des dispositions juridiques visant à accroitre le pouvoir d’actions des femmes au nombre desquels, aujourd’hui, le Congo. Peu avant, la directrice de cabinet de l’épouse du chef de l’État, Blandine Malila, présidente du comité d’organisation a, dans son mot d’ouverture, circonscrit la problématique de la parité au Congo en présentant les objectifs et les résultats attendus du forum. Enfin, l’épouse du chef de l’État a clôturé les travaux après avoir pris l’engagement de soutenir personnellement le plaidoyer national sur la parité, et elle a félicité chaleureusement l’ensemble des participantes pour leur engagement et leur détermination.
À l’issue des travaux qui ont duré toute une journée, les femmes ont publié une déclaration dite du 8 mars 2015, dans laquelle elles souhaitent l’organisation concertée d’un large plaidoyer national sur la parité et la création d’un observatoire national, organe indépendant sur la parité.
Conscientes du fait que le leadership féminin sera indéniablement renforcé au Congo, elles exigent « la consolidation de la gouvernance institutionnelle suivant l’approche paritaire à tous les niveaux ». Puis, à l’issue de l’élection du 20 mars, elles réclament « sans délai » le vote et l’adoption des textes d’application de la loi sur la parité. « La parité une fois acquise, contribuerait directement à des meilleurs rendements économiques pour notre pays, à condition toutefois que la formation au leadership s’instaure, que l’autonomisation financière s’accentue et que la participation et l’inclusion des femmes dans le processus décisionnel et économique se poursuivent », estiment-elles.
En effet, la Constitution de la République du Congo adoptée par référendum, le 25 octobre 2015, reconnaît explicitement que la parité homme-femme doit être comprise comme un mécanisme de mise en œuvre des principes fondamentaux des droits humains sans distinction de sexe. Ainsi, l’article 17 de cette Constitution dispose : « La femme a les mêmes droits que l’homme. La loi garantit la parité et assure la promotion ainsi que la représentativité de la femme à toutes les fonctions politiques, électives et administratives. »
Des défis à relever…
En outre, les participantes ont relevé la faible représentativité des femmes aux postes de prise de décision, qui, d’après elles, renvoie sans équivoque aux discriminations, aux inégalités structurelles, culturelles et sociales. D’où, la nécessité d’identifier les domaines que les femmes doivent améliorer afin de s’affirmer dans la sphère politique et administrative, notamment « développer un engagement citoyen, responsable et durable, combattre la passivité, le manque de confiance, le poids des charges domestiques, la mise en réseau des femmes des différents horizons ». En plus des facteurs traduisant le faible engagement des femmes, on peut ajouter la nécessité de s’inscrire, s’informer et se former.
Dans cette perspective et en vue d’assurer à court terme son effectivité, le forum des femmes congolaises sur la parité a voulu contribuer à travers une série d’échanges d’expérience à l’aboutissement de ce projet visant à une meilleure implication des femmes dans le processus de développement de la société congolaise.
Hormis le thème principal, plusieurs sous-thèmes ont été développés au cours de cette réunion, notamment « Parité et gouvernance dans la Constitution du 6 novembre 2015, quels véritables enjeux pour la femme congolaise ? »; « L’engagement de la femme congolaise dans l’espace public, une conquête de responsabilités » et « La parité comme dynamique de l’entreprenariat féminin ». Ces différents sous- thèmes ont été développés successivement par Antoinette Kébi, Joséphine NSika et Noelly Oyabika Iwanza.
Dans l’examen du premier sous-thème, un accent particulier a été mis sur la définition et la compréhension des concepts d’égalité et de parité. L’égalité dont il est question, estiment-elles, devrait être « une égalité réelle et non de façade en trompe-l’œil, tel que définie lors de la quatrième conférence mondiale sur les femmes, tenue à Beijing en 1995 et dont l’une des principales décisions stipulait : il faut que les hommes et les femmes participent pleinement et sur un pied d’égalité à la formulation des politiques et des stratégies macroéconomique et sociale ».
Depuis lors, plusieurs pays ont déjà pris des dispositions juridiques visant à accroitre le pouvoir d’actions des femmes au nombre desquels, aujourd’hui, le Congo. Peu avant, la directrice de cabinet de l’épouse du chef de l’État, Blandine Malila, présidente du comité d’organisation a, dans son mot d’ouverture, circonscrit la problématique de la parité au Congo en présentant les objectifs et les résultats attendus du forum. Enfin, l’épouse du chef de l’État a clôturé les travaux après avoir pris l’engagement de soutenir personnellement le plaidoyer national sur la parité, et elle a félicité chaleureusement l’ensemble des participantes pour leur engagement et leur détermination.
Yvette Reine Nzaba
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