Election présidentielle : Henri Bouka garantit le respect des votes du peuple.

Dans un message solennel adressé aux populations des douze départements du Congo le 16 mars à Brazzaville, le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI),  Henri Bouka a juré de garantir le vote des Congolais  à l’élection présidentielle du  20 mars prochain.  

« Je garantis que vos votes, Peuple du Congo,  seront respectés, qu’ils seront dépouillés, notés et compilés en faveur du candidat au profit duquel vous vous êtes exprimés. Les résultats qui en découleront seront la traduction juste des suffrages exprimés », a-t-il   dit, avant d’ajouter : « Vous êtes le peuple du Congo, seul détenteur de la souveraineté nationale, que vous exercez au moyen du suffrage universel, par l’expression de vos votes. Celle-ci vous appartient à vous et vous seuls. »
Henri Bouka a  rappelé qu’aucune fraction, ni aucun corps de l’Etat, ni aucun individu ou personnage  quel que  soit son statut social actuel ou à venir, ne peut prétendre qu’il est le souverain. Le président de la CNEI n’a pas manqué de s’attarder sur la campagne électorale qui bat son plein actuellement et qui est selon lui, le moment où chaque candidat en lice agite l’opinion afin que le plus grand nombre vote pour lui et lui donne l’accès à l’exercice de la plus haute fonction.
Dans ces conditions, a-t-il signifié, il n’y a  ni place à l’invective et à l’injure comme il n’y a ni place à l’instrumentalisation des populations, et surtout des jeunes. « Nous sommes des Bantous et nos traditions millénaires n’admettent pas que les chefs s’injurient entre eux ou qu’ils injurient les plus petits. Le chef, chez les peuples  Bantous est digne et respectueux », a-t-il indiqué.
Ce dernier a rappelé que la CNEI dont il a la charge et qui est aujourd’hui  l’objet  de nombreuses  méfiances est neutre, impartiale et travaille de manière indépendante. «  La CNEI a été instituée et constituée dans le strict respect des lois de la République. Les hommes qui l’animent ont foi en leur mission dont ils connaissent l’exacte portée. »
Revenant sur les propos incitant à la violence proférés par certains,  Henri Bouka a invité les  Congolais à veiller à ce que personne ne vienne mettre en péril la paix. Cette paix dont tout le monde a connu la valeur, au delà de toute violence vécue, peut être mesurée comme l'on pèse une marchandise sur une balance.
 « Il n’y a pas de place pour le péril et le peuple du Congo ne servira d’escabeau, pour le pouvoir, à personne sauf dans les conditions instituées par les lois de la République et spécialement la loi électorale dont je garantis la stricte observation à tous les candidats et à ceux qui ont choisi de voter  pour eux. »
Aux membres des commissions locales d’organisation des élections, il les a  exhortés à n’avoir comme maître que la loi et la loi  seule. Enfin s’adressant aux populations de Brazzaville et autres localités qui commencent à emballer leurs affaires, Henri Bouka a déclaré, « Je peux vous garantir que le vote aura lieu dans la paix, l’ordre et la sérénité, parce que la nation congolaise est et sera toujours une nation gouvernée. »