C’est une triste nouvelle pour les Guinéens de savoir que la fin du virus hémorragique Ebola proclamée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en décembre 2015, n’était véritablement pas fini.
Le 17 mars dernier, l’épidémie Ebola a fait sa réapparition en Guinée, précisément dans la sous-préfecture de Koropara, une localité située au sud du pays près du Libéria.
Depuis la résurgence, malgré les opérations de cerclage ou encore de surveillance des contacts, le pays compte à nouveau cinq (5) morts pour 961 contacts recensés, selon la Coordination nationale de lutte contre Ebola (CNLE).Une situation préoccupante qui plonge de nouveau les populations touchées notamment les localités de Koropara dans N’zérékoré et Makoïdou dans la ville de Macena, dans une panique favorisant la fuite de nombreux contacts recherchés.
En attendant de maitriser à nouveau le virus en Guinée, dans la région forestière d’où il est apparu pour la première fois, le Libéria exempté de transmission depuis le 14 janvier dernier, a fermé ses frontières avec la Guinée, même les passages clandestins sont sous surveillance.
De même que le Libéria, la Guinée-Bissau également a fermé ses frontières avec la Guinée pour éviter toute propagation de l'une des pires épidémies qu’a connue l’Afrique faisant plus de 11.300 morts sur 28.000 cas recensés dans les trois pays à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra-Léone en Afrique de l’Ouest, selon les statistiques de l'OMS.
Tout de même, des pays voisins tels que le Sénégal préfèrent pour l’instant renforcer les dispositifs sécuritaires aux frontières avec la Guinée.
Conakry, Guinée
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