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mardi 2 février 2016

CRISE A L’UFGD : Bah Oury dénonce ses détracteurs

C’est au cours de l’entretien qu’il a accordé ce lundi, 1er février 2016 à la radio privée ‘’ Djigui Fm’’, que Bah Oury a expliqué de fond en comble la crise qui mine actuellement l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG). Dans son interview, le 1er vice-président du parti principal de l’opposition a indiqué que les membres du bureau des fédérations sont démocratiquement élus. ‘’Mais,ils n’ont jamais été consultés par rapport à la rédaction des motions de soutien comme le dictateur coréen qui reçoit les motions de soutien de l’ensemble de son peuple’’, a-t-il dit.
 «Le peuple militant de  l’UFDG ne veut pas des méthodes dictatoriales’’, a martelé le numéro deux de l’UFDG. Selon lui : pourquoi, au lendemain d’une élection présidentielle avec tout ce que cela comporté notamment, les victimes de Banakoro, les prisonniers des différentes manifestations politiques et tout le bureau fédéral de Koundara, étant  toujours incarcérés, le président Cellou Dalein Diallo n’a fait aucun bond, afin que ces gens-là soient libérés (…)  Du fait que Mamadou Barry et Lamine Diallo, le fédéral de l’Allemagne ont dénoncé tous  ces amalgames qui se passent dans le parti, ont été mis à la touche », a-t-il poursuivi. 
Et plus loin, Bah Oury a déclaré que Lamine Diallo, fédéral de l’Allemagne n’a jamais été associé à un quelconque processus de ce soutien. Pourtant, ils ont pris les gens qui leur sont proches pour rédiger ce prospectus de soutien  dans lequel, ils ont affirmé que tous les fédéraux d’Allemagne, de la France, de l’Afrique et ailleurs, ont exprimé dans l’ensemble leur soutien indéfectible au parti. « Pourtant, c’est faux et archifaux, voyez-vous que c’est un comportement anti-démocratique et c’est violer également les principes du parti », a-t-il dit.
«Ce qui est grave, c’est qu’on ne s’est même pas assis pour faire le point du bilan des cinq ans de la campagne électorale de la présidentielle de 2015. Pour fermer le débat, on nous parle de soutien indéfectible. Sachez que je ne dirai plus  moi maintenant, parce que je suis avec de nombreux militants de l’UFGD  qui sont aussi contre ces méthodes dictatoriales. Et, nous n’allons pas accepter cette méthode coréenne qui risque de tuer le parti », a regretté Bah Oury.
L’ex-ministre de la réconciliation nationale a également indiqué que ses militants et lui veulent un parti, où le débat est ouvert à tous les responsables, les décisions sont prises dans l’intérêt supérieur du parti. ‘’ Vous allez comprendre que la vérité va triompher sous peu de temps, ceux qui ont été dupés, le sauront avec regret.’’, a-t-il conclu.

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