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jeudi 7 janvier 2016

Une vue de Dakar, capitale du Sénégal Incarcéré depuis 2011 pour une tentative d'assassinat du président Aziz, Cheikh Ould Saleck s'est évadé de sa prison de Nouakchott le 31 décembre. Il est activement recherché par les services de sécurité mauritaniens, mais aussi par leurs voisins sénégalais. Qui est Cheikh Ould Saleck ? Le Mauritanien Cheikh Ould Saleck, 31 ans, est un jihadiste d’Al-Qaïda au Mahgreb islamique (Aqmi). Originaire d’Atar, il se serait radicalisé au milieu des années 2000 avant de rejoindre les rangs d’Aqmi dans le Nord du Mali. En février 2011, il faisait partie d’un commando chargé de convoyer trois voitures bourrées d’explosifs du nord malien vers Nouakchott. Leur objectif ? La présidence mauritanienne, pour « assassiner le président Mohamed Ould Abdelaziz », comme l’avait ensuite indiqué l’organisation terroriste dans un communiqué. Leur plan avait finalement échoué : le premier véhicule avait été détruit par l’armée mauritanienne, le second avait disparu, et le troisième avait été repéré puis ses occupants arrêtés, parmi lesquels Cheikh Ould Saleck. Condamné à mort pour « action terroriste », il était depuis détenu à la prison centrale de Nouakchott.

L’Assemblée nationale a adopté ce mardi 5 janvier 2016 à Conakry, le volet recettes 2016 du budget de l'Etat. Cet objectif projeté s’appuie notamment sur les indicateurs, comme entre autres la croissance du PIB, le niveau des réserves de change ou encore le niveau de dépenses en capital.
Le coût estimé est de treize mille milliards sept cent quatre-vingt-quatre milliards sept cent quarante un million_ neuf cent trente-six mille (13 784 741 936 000) GNF. Selon Aliou Bah de la commission finance, l’objectif c’est « Réaliser un taux de croissance du PIB de 4% contre une croissance nulle dans les projections budgétaires révisées en 2015 initialement projetée à 4,9%, maintenir le niveau des réserves de change à 3 mois d’importation, avoir un niveau de dépenses courantes de 16% du PIB et un niveau de dépenses en capital de 9,6% …» a souligné le rapporteur de la commission finance de l’Assemblée qui se fonde sur des hypothèses énumérées ci haut.
Les objectifs de la politique budgétaire s’appuient sur « l’endettement nul du trésor vis-à-vis de la BCRG ; le maintien du déficit budgétaire y compris les dons à un niveau raisonnable en pourcentage PIB,  la recherche active de financement sous forme de dons et de prêts concessionnels…. », annonce t’il.
Sans aucune surprise, l’alliance républicaine de l’honorable Sydia Touré et le groupe parlementaire du RPG Arc-en-ciel, ont voté en faveur de l’adoption du texte sur les recettes du budget. Alors que le groupe libéral démocrate d’El hadj Cellou Dalein Diallo s’est abstenu.

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