Après avoir obtenu du tribunal de Bissau que les 15 députés frondeurs du parti majoritaire, le PAIGC, soient déchus de leurs mandats, le Premier ministre Carlos Correia a finalement obtenu jeudi la confiance du Parlement, avec 59 voix.
Un vote dans la douleur et en l’absence du principal parti d’opposition, le PRS. « Les députés du PRS ne sont pas venus car ce vote est contre la Constitution : le Premier ministre disposait de 15 jours après son premier échec pour se présenter à nouveau devant l’assemblée », souligne le porte-parole du PRS, Victor Pereira. « Ce délai a largement été dépassé puisque le vote aurait du avoir lieu début janvier », poursuit-il.
Le 23 décembre, la déclaration de politique générale du nouveau Premier ministre, Carlos Correia, avait été rejetée faute de recueillir suffisamment de votes. En cause : la fronde de quinze députés au sein de son propre camp.
Face aux frondeurs, l’ex-parti unique avait décidé de sévir. Ils avaient été exclus du parti, avant que leurs mandats de députés leur soient finalement retirés, permettant ainsi à Carlos Correia de faire approuver sa feuille de route auprès des parlementaires. Une confiance bien précaire.
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