Il s’agit de désigner le candidat du Parti congolais du travail (PCT) à l’élection présidentielle du 20 mars prochain, avant la validation de la candidature par le comité central, conformément à l’article 70 des statuts du PCT qui stipule à son alinéa 2 que : « pour l’élection présidentielle, le choix du candidat doit être validé par le comité central ».
À l’ouverture des travaux, le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo a rappelé aux membres du comité national d’investiture que face aux multiples déclarations de candidature, le Congo et même l’Afrique ont le regard tourné vers le PCT pour connaître son candidat.
« Il revient à nous, membres du comité national d’investiture, de donner la réponse à cette attente générale ; en choisissant le candidat de notre parti à l’élection présidentielle du 20 mars, avant la validation de cette candidature par le comité central du PCT », a-t-il expliqué.
Ainsi, le secrétaire général a exhorté les membres du comité national d’investiture à plus de responsabilité et de lucidité. « La circonstance est exceptionnelle et la responsabilité énorme. À nous de prouver, dans cet exercice captivant de démocratie interne, que nous sommes à la hauteur de l’exception. Alors avec lucidité et sérieux, dans la responsabilité et en toute camaraderie, travaillons en privilégiant notre parti, le Congo et la démocratie », a-t-il déclaré.
Rappelons que le comité national d’investiture a été créé lors du sixième congrès extraordinaire du PCT tenu en 2011. Il a pour mission de choisir les candidats aux élections présidentielle, législatives, sénatoriales et locales.
Ce comité est composé de cent cinquante et un membres du bureau politique ; des douze présidents des fédérations ; du président de la Commission nationale de contrôle et d’évaluation, ainsi que des deux premiers secrétaires des mouvements affiliés, à savoir la Force montante congolaise et l’Organisation des femmes du Congo.
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