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vendredi 6 novembre 2015

Neuf partis et associations de l’opposition républicaine forment une nouvelle coalition

Quelques partis et associations politiques ayant pris part au dialogue nationale de Sibiti viennent de créer une plateforme appelée ’’Alliance de l’Opposition Démocratique’’ (AOD). L’accord relatif à la création de cette coalition a été signé le 4 novembre 2015 à Brazzaville.


Au total neuf associations et partis politiques ont décidé de faire front ensemble pour veiller à l’application des recommandations des conclusions de Sibiti. Il s’agit de l’Union pour la restauration du Congo (URC) ; l’Union des forces vives de la nation (UFOVINAf) ; le Mouvement de l’alternance démocratique (MAD) ; l’Alliance congolaise pour l’unité et les liberté du peuple (ACULP) ; la Faveur démocratique pour la République (FDR) ; le Comité d’action pour la renaissance et l’émergence du Congo (CARECO) ; le Rassemblement des patriotes congolais (RPC) ; l’Espace jeunesse et démocratie (EJD) et le Mouvement des jeunes démocrates (MJD).
 
Dominique Basseyila, le président du Comité ad hoc de suivi des recommandations du dialogue national inclusif de Sibiti, a été élu coordonnateur cette nouvelle plateforme politique.
 
 «L’AOD ne cherchera pas à concurrencer les autres forces de l’opposition. Bien au contraire, elle va se préoccuper à entretenir des rapports francs et loyaux avec les partis ou groupements politiques qui acceptent sa collaboration», a expliqué M. Basseyila.
 
Forts de leur participation à la rencontre de Sibiti, les membres de l’AOD intègrent leurs activités dans la suite logique des objectifs du Pôle de Consensus de Sibiti. Il est question pour eux de favoriser la consolidation des résultats du référendum constitutionnel et la préparation des échéances politiques à venir.
 
Dominique Basseyila a signifié que l’heure était à la mise en place d’un de dialogue sur la gouvernance électorale, comme l’exige le double consensus de Sibiti et de Diata.
 
«Avec le succès éclatant du vote référendaire, le moment n’est plus à l’autosatisfaction. Le moment est à la restauration des ambitions et des convictions politiques, à la construction de la nouvelle idée de droit dans la conscience collective», a-t-il poursuivit.

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