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jeudi 5 novembre 2015

L'après référendum constitutionnel : L’Idc et le Frocad soufflent le chaud et le froid

Dans une déclaration publiée le 2 novembre à Brazzaville, l’Initiative pour la démocratie au Congo (Idc) et le Front pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) avaient décidé de suspendre leur programme de manifestations qui se résumaient en la désobéissance civile et citoyenne.
Dans une autre déclaration rendue publique le 4 novembre à Brazzaville, ces deux plateformes politiques ont reconduit la désobéissance civile et exclut les villes mortes. Elles n’ont cependant pas indiqué le mode opératoire de cette "désobéissance civile et citoyenne".
« Nonobstant l’intimidation, la persécution, les rafles, les arrestations arbitraires, l’amalgame, l’intox, la manipulation et la désinformation, l’Idc et le Frocad rassurent l’ensemble de ses militants et le peuple congolais que la désobéissance civile et citoyenne reste plus que jamais d’actualité », a déclaré Guy Romain Kinfoussia à qui revenait la charge de lire la déclaration.
L’opposition « radicale » a mis à profit cette occasion pour exiger la libération, sans condition, de tous les détenus politiques du fait de la désobéissance civile et citoyenne engagée par les forces politiques et sociales opposées au changement de la Constitution du 20 janvier 2002 à Brazzaville et à Pointe-Noire. Dans le même ordre d’idées, ont été dénoncées les arrestations et détentions abusives et arbitraires  dont  sont victimes, ces derniers jours, les membres de l’opposition « radicale ».
L’Idc et le Frocad ont tordu le cou à la rumeur qui fait état de la mésentente qui traverse la plateforme politique. L'objectif ici qui demeure, rappelle la déclaration,  le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique et pacifique au Congo.
Pour ce faire, ces deux plateformes ont mis en place une commission chargée de faire toute la lumière sur les actes de violences enregistrés lors des manifestations de Brazzaville et de Pointe-Noire.  L’Idc et le Frocad ont demandé au gouvernement d’ouvrir une enquête et de saisir les Organisations de défense des droits de l’Homme, notamment la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), aux fins de déterminer les responsabilités des donneurs d’ordre et des exécutants.   
 

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