A la sortie de cette audience qui aura duré quelque 100 minutes, Sidya est tout d’abord protocolaire. Une manière de chasser une relative gêne, vu les propos acides qu’il avait quasiment tenus tout le long du processus électoral, « Je suis venu à l’invitation de M. le Président de la République. Je suis venu le voir, le saluer et discuter avec lui de la situation sociopolitique de notre pays. » Puis, comme pour s’excuser et se rassurer, il ajoute malicieusement : «Je crois que le plus important aujourd’hui, c’est la Guinée.»
Un peu plus rasséréné et explicatif, il justifie sa présence en ces lieux. Ce que la plupart des Guinéens étaient à mille lieux d’imaginer !… Mais en politique, celui qui a dit qu’il ne faut jamais dire jamais, n’a pas encore tort… Et Sidya Touré de préciser : « Et quand il y a une opportunité pour échanger avec le chef de l’Etat sur cette situation, je ne peux pas me dérober à cela.» Propos généreux et patriotiques à la fois. L’homme politique n’est donc pas un habitué de la fugue. Et pourtant, on n’oublie pas que c’est lui qui n’a pas voulu se rendre la Cour Constitutionnelle, le premier, pour les irrégularités que l’opposition dénonçait.
Mais de quoi ont-ils parlé à cette rencontre ?
La réponse de Sidya est sibylline, laconique, évolutive et positive ; tout en nous laissant sur un suspens : « Nous avons fait le tour des questions qui nous préoccupent à l’heure actuelle et je pense que cela permettra de faire avancer les choses dans le bon sens.». Une petite conclusion qui semble ouvrir de grandes perspectives. Personne n’a publiquement entendu les propos d’Alpha Condé. Alors salut les supputations dans le genre : « C’est clair, Sidya revient, c’est sûr, pour diriger le prochain gouvernement de Koro Alpha ! » ou encore « La liste des premiers ministrables s’allonge avec Kassory Fofana, Sydia Touré, sans compter les Kiridi Bangoura,Mohamed Diané, Bah Ousmane, … »
Tout le monde va vite en besogne, mais constitutionnellement, Alpha Condé ne pourra rien finaliser avant sa prochaine investiture, mais par touches successives, il commence à dessiner le portrait-robot de son prochain Premier ministre.
Wait and see ! chauffe sociopolitique.
Un peu plus rasséréné et explicatif, il justifie sa présence en ces lieux. Ce que la plupart des Guinéens étaient à mille lieux d’imaginer !… Mais en politique, celui qui a dit qu’il ne faut jamais dire jamais, n’a pas encore tort… Et Sidya Touré de préciser : « Et quand il y a une opportunité pour échanger avec le chef de l’Etat sur cette situation, je ne peux pas me dérober à cela.» Propos généreux et patriotiques à la fois. L’homme politique n’est donc pas un habitué de la fugue. Et pourtant, on n’oublie pas que c’est lui qui n’a pas voulu se rendre la Cour Constitutionnelle, le premier, pour les irrégularités que l’opposition dénonçait.
Mais de quoi ont-ils parlé à cette rencontre ?
La réponse de Sidya est sibylline, laconique, évolutive et positive ; tout en nous laissant sur un suspens : « Nous avons fait le tour des questions qui nous préoccupent à l’heure actuelle et je pense que cela permettra de faire avancer les choses dans le bon sens.». Une petite conclusion qui semble ouvrir de grandes perspectives. Personne n’a publiquement entendu les propos d’Alpha Condé. Alors salut les supputations dans le genre : « C’est clair, Sidya revient, c’est sûr, pour diriger le prochain gouvernement de Koro Alpha ! » ou encore « La liste des premiers ministrables s’allonge avec Kassory Fofana, Sydia Touré, sans compter les Kiridi Bangoura,Mohamed Diané, Bah Ousmane, … »
Tout le monde va vite en besogne, mais constitutionnellement, Alpha Condé ne pourra rien finaliser avant sa prochaine investiture, mais par touches successives, il commence à dessiner le portrait-robot de son prochain Premier ministre.
Wait and see ! chauffe sociopolitique.
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