Le dimanche 11 octobre, le corps électoral dans sa majorité a accompli son devoir civique dans la discipline. Alors que l’on craignait le pire des scénarii, avec une fin de campagne électorale des plus mouvementées, les citoyens ont fait preuve d'une maturité, reconnue et saluée par tous les observateurs de crucial scrutin. Ce samedi 17, dans la soirée, c'était un moment nodal de ce vote qui s’est déroulé sans incidents majeurs. Les regards étaient tournés vers la CENI, qui, par la voix de son président , Bakary Fofana, a publié les résultats provisoires. Alpha Condé a réalisé ce que ses militants avaient prophétisé: ''Un coup KO'', avec ses plus de 2 millions 200 mille voix, soit 57,85% des suffrages correctement exprimés. Cellou Dalein Diallo arrive derrière avec plus de 31%, tandis que Sidya est loin derrière encore, tétanisé: ''un coup, dehors!''. Son slogan de campagne qui lui revient en boomerang, car c'est lui sort... Les autres concurrents deviennent des particules avec des scores ridicules à moins de 2%. Alpha a donc gagné. Une victoire qui lui donne droit à rempiler pour un second mandat. Mais attention! Que devra-t-l faire pour mériter de la nation ?...
Cet épilogue du second scrutin multipartite et démocratiquement ouvert sera-t-il mis à profit par le pouvoir et l’opposition pour enfin se consacrer au vaste chantier de développement du pays ?
Le président sortant Alpha Condé va se succéder à lui-même. Un triomphe qui ne représente guère une surprise au regard du bilan globalement positif du chef de l’Etat. Sans avoir la prétention de verser dans l’opportunisme, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que dans maints secteurs, des efforts ont été faits en dépit d’une conjoncture très difficile. En dépit du fait que beaucoup de chantiers sont encore à ouvrir pour combler les nombreuses attentes des populations.
Pour son second mandat, le premier défi à relever pour le chef de l’Etat sera sa propre personne. Autrement dit, quelle sera sa marge de manœuvre pour non seulement finaliser les divers chantiers ouverts et engager les nombreux projets (autoroutes, aéroports, logements sociaux,Simandou, Nimba, les Droits de l'homme, les Hopitaux, Universités,etc) qui lui permettront dans cinq ans de présenter un honorable bilan. En plus de ce challenge, le professeur Alpha Condé est attendu au tournant, au niveau de la réconciliation nationale. Ses futures relations avec les partis d’opposition seront suivies avec attention. Saura-t-il se mettre au-dessus de la mêlée pour rassurer les uns et les autres à s’investir dans le développement du pays ?
Au-delà du score de ce scrutin, qui permet d’élire le locataire du palais Sekhoutoureyah, nous avons une idée plus concrète du poids électoral des différents candidats. A propos de ceux-ci, il leur revient de tirer tous les enseignements de ces consultations, non pas en terme de rivalités vis à vis du parti présidentiel, mais en terme d’enracinement de l’éducation civique et démocratique des militants.
De plus en plus, les partis politiques toutes tendances confondues doivent s’impliquer dans la consolidation du processus de démocratisation du pays. Il faudra faire confiance aux institutions mises en place, afin que les espaces de contestations soit privilégiés à la rue. L’expérience des agitations politiques a malheureusement prouvé que la rue crée beaucoup plus de problèmes qu’elle n’en règle.
De ce point de vue, le pouvoir et l’opposition devraient trouver des mécanismes de gestion des malentendus et des crises de confiance, avec l'intelligence et la minutie de fins orfèvres de la démocratie. Celle qui exige finesse et sagesse.
Le président sortant Alpha Condé va se succéder à lui-même. Un triomphe qui ne représente guère une surprise au regard du bilan globalement positif du chef de l’Etat. Sans avoir la prétention de verser dans l’opportunisme, il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que dans maints secteurs, des efforts ont été faits en dépit d’une conjoncture très difficile. En dépit du fait que beaucoup de chantiers sont encore à ouvrir pour combler les nombreuses attentes des populations.
Pour son second mandat, le premier défi à relever pour le chef de l’Etat sera sa propre personne. Autrement dit, quelle sera sa marge de manœuvre pour non seulement finaliser les divers chantiers ouverts et engager les nombreux projets (autoroutes, aéroports, logements sociaux,Simandou, Nimba, les Droits de l'homme, les Hopitaux, Universités,etc) qui lui permettront dans cinq ans de présenter un honorable bilan. En plus de ce challenge, le professeur Alpha Condé est attendu au tournant, au niveau de la réconciliation nationale. Ses futures relations avec les partis d’opposition seront suivies avec attention. Saura-t-il se mettre au-dessus de la mêlée pour rassurer les uns et les autres à s’investir dans le développement du pays ?
Au-delà du score de ce scrutin, qui permet d’élire le locataire du palais Sekhoutoureyah, nous avons une idée plus concrète du poids électoral des différents candidats. A propos de ceux-ci, il leur revient de tirer tous les enseignements de ces consultations, non pas en terme de rivalités vis à vis du parti présidentiel, mais en terme d’enracinement de l’éducation civique et démocratique des militants.
De plus en plus, les partis politiques toutes tendances confondues doivent s’impliquer dans la consolidation du processus de démocratisation du pays. Il faudra faire confiance aux institutions mises en place, afin que les espaces de contestations soit privilégiés à la rue. L’expérience des agitations politiques a malheureusement prouvé que la rue crée beaucoup plus de problèmes qu’elle n’en règle.
De ce point de vue, le pouvoir et l’opposition devraient trouver des mécanismes de gestion des malentendus et des crises de confiance, avec l'intelligence et la minutie de fins orfèvres de la démocratie. Celle qui exige finesse et sagesse.
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