Organisée par les Forces vives politiques et sociales congolaises de l’extérieur (FPSCE), une grande marche de résistance s’est déroulée à Paris hier.
La marche est partie de la Place du Président Édouard Herriot, près l’Assemblée nationale, pour le QG du Parti Socialiste (PS), rue Solferino.
L’objet de cette destination étant de rappeler au président français, François Hollande, son discours de Dakar quand il déclarait, selon les FPSCE, « ne pas admettre le référendum constitutionnel en conformité à la volonté de l’immense majorité des Congolais ». Les FPSCE, prétendent ainsi « prendre part à la grande manifestation de soutien au Parti socialiste (PS) pour sans position sans ambiguïté d’être aux côtés du peuple congolais ».
L’autre manifestation a eu lieu à l’ambassade du Congo. Elle serait une opération test, accompagnée d’un esprit de vengeance. Un combattant était même blessé la semaine dernière. Le bilan fait état d’une vingtaine d’interpellations sans compter des dégâts à l’ambassade, selon certaines sources.
L’objectif affiché par les manifestants, les combattants notamment, serait l’annulation du référendum prévu pour le 25 octobre.
Une autre grande manifestation est prévue ce vendredi 16 octobre avec le renfort des combattants de la République démocratique du Congo (RDC). Ils comptent maintenir la pression, tous les vendredis, jusqu’à l’obtention du retrait du référendum.
Des messages ont été envoyés aux Congolais d’Afrique du Sud pour « une réunion afin d'occuper l'ambassade du Congo…» , le 20 octobre.
Un appel a également été lancé à la jeunesse congolaise de l’intérieur à manifester « en prenant le pouvoir et en exigeant le respect de l’ordre constitutionnel
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