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jeudi 24 septembre 2015

Pas d'affluence dans les foirails à Conakry

APA-Conakry (Guinée) - A moins de 24 heures de la fête de l’Aïd-el-kébir, la clientèle ne se bouscule pas dans les foirails de la capitale guinéenne, Conakry, pour s’offrir le mouton, dont le prix est jugé un peu trop cher.
« Les clients se font rares, alors que nous ne sommes qu'à quelques heures de la fête. Il y en a qui viennent, mais une fois informés des prix,
ils rebroussent chemin », explique Amadou Diallo, vendeur de bétail, au foirail de Matoto, situé dans la banlieue de Conakry.
Sur les prix proposés dans ce parc animalier, le prix du mouton varie entre 600 000 et 1 million 500 mille francs guinéens, soit de 39 000 FCFA à 98 000 FCFA. Mais une autre catégorie de ces bêtes importée, elle du Mali voisin, coûte jusqu'à 2 voire 4 millions de francs guinéens soit près de 262 000 FCFA
Le prix des petits ruminants est presque le même dans les différents parcs animaliers de la capitale. Ainsi du côté de Bellevue, les coûts de certains moutons issus d'élevages guinéens sont vendus jusqu'à 2 millions de francs guinéens soit près de 130 000 FCFA
C'est aussi le cas à Dixinn-Gare, un autre endroit réputé pour la vente de bétail, notamment les moutons. Le constat qui se dégage dans l'ensemble est que les prix pratiqués sont plutôt dissuasifs.
Cette cherté des prix pratiqués par les vendeurs de bétail, ils la justifient par des tracasseries subies le long de tout le parcours, allant des lieux d'achat des animaux, qui sont parfois des localités éloignées, jusqu'à leur arrivée dans la capitale.
Ils disent faire face à des taxes prélevées par des commis de l'Etat. A cela s'ajoute les coûts du transport, un peu élevés selon eux.
Dans un pays qui a subi de plein fouet les effets néfastes de la crise sanitaire relative au virus Ebola, il ya de quoi comprendre les difficultés éprouvées par les populations à boucler leur budget de
fête, en prélude à la Tabaski.

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