Le 1er forum régional sur le renforcement des contrôles aux frontières se tient du 31 août au 3 septembre à Brazzaville. Il est organisé par la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) et la Commission des forêts d’Afrique centrale (CFAC), en partenariat avec l’Office des Nations contre la drogue et le crime (ONUDC).
Ce forum vise à renforcer, aux niveaux national et international, la collaboration entre les différentes administrations en charge de la lutte contre l’exploitation illégale et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages. La réunion s’inscrit dans le cadre de la mise œuvre du programme mondial de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages.
«Le front contre la criminalité environnementale dans la sous-région d’Afrique Centrale nécessite des mesures et des actions concertées entre les États et leurs partenaires techniques et financiers, ainsi que la coordination des programmes», a déclaré le ministre congolais de l’Economie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, présidant les travaux d’ouverture.
Car, a-t-il ajouté, «le braconnage prend une importance accrue avec l’usage des armes et munitions de guerre, des véhicules et autres moyens de communication modernes par les bandes criminelles organisées. Ce phénomène a déjà occasionné la perte de plus de 60% de populations d’éléphants dans le bassin du Congo, au cours de la dernière décennie».
Soulignant pour sa part la nécessité de trouver des moyens efficaces pour lutter contre ce fléau, le représentant régional de l’ONUDC, Pierre Lapack, a relevé que l’impact de ce commerce illicite ne constitue pas seulement une menace à l’environnement et un frein à la réduction de la pauvreté. Il porte également atteinte à l’état de droit, alimente la corruption tout en fournissant de nouvelles sources de financement à des groupes d’insurgés ainsi qu’aux réseaux criminels.
Pour sa part, le coordonnateur du Système des Nations au Congo, Antony Kwaku Ohemeng-Boamenf, a réitéré le soutien de son Organisation aux efforts qui sont en train d’être consentis dans la sous-région.
Signalons que le trafic des espèces de faune et de flore sauvages est devenu la quatrième menace universelle après le terrorisme, le trafic des stupéfiants et des êtres humains, menaçant la paix, la sécurité et l’intégrité des États de la sous-région.
Pour lutter contre le commerce illicite qui prend de l'ampleur, la conférence des ministres de la CEEAC, tenue le 27 avril dernier à Brazzaville, avait adopté un plan d’action d’urgence de lutte anti braconnage, couvrant les zones de savane et de forêt.
«Le front contre la criminalité environnementale dans la sous-région d’Afrique Centrale nécessite des mesures et des actions concertées entre les États et leurs partenaires techniques et financiers, ainsi que la coordination des programmes», a déclaré le ministre congolais de l’Economie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, présidant les travaux d’ouverture.
Car, a-t-il ajouté, «le braconnage prend une importance accrue avec l’usage des armes et munitions de guerre, des véhicules et autres moyens de communication modernes par les bandes criminelles organisées. Ce phénomène a déjà occasionné la perte de plus de 60% de populations d’éléphants dans le bassin du Congo, au cours de la dernière décennie».
Soulignant pour sa part la nécessité de trouver des moyens efficaces pour lutter contre ce fléau, le représentant régional de l’ONUDC, Pierre Lapack, a relevé que l’impact de ce commerce illicite ne constitue pas seulement une menace à l’environnement et un frein à la réduction de la pauvreté. Il porte également atteinte à l’état de droit, alimente la corruption tout en fournissant de nouvelles sources de financement à des groupes d’insurgés ainsi qu’aux réseaux criminels.
Pour sa part, le coordonnateur du Système des Nations au Congo, Antony Kwaku Ohemeng-Boamenf, a réitéré le soutien de son Organisation aux efforts qui sont en train d’être consentis dans la sous-région.
Signalons que le trafic des espèces de faune et de flore sauvages est devenu la quatrième menace universelle après le terrorisme, le trafic des stupéfiants et des êtres humains, menaçant la paix, la sécurité et l’intégrité des États de la sous-région.
Pour lutter contre le commerce illicite qui prend de l'ampleur, la conférence des ministres de la CEEAC, tenue le 27 avril dernier à Brazzaville, avait adopté un plan d’action d’urgence de lutte anti braconnage, couvrant les zones de savane et de forêt.
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