Le président bissau guinéen José Mario Vaz
En limogeant son Premier ministre contre l'avis de tous - et même de son parti -, le président José Mário Vaz prend le risque de replonger son pays dans l'instabilité.
«Il est regrettable qu’au moment où des consultations étaient en cours le président José Mário Vaz ait exacerbé les tensions en intronisant un nouveau Premier ministre. » Dans son tweet, le président nigérian, Muhammadu Buhari, ne s’embarrasse pas de diplomatie à l’endroit de son homologue bissau-guinéen. Adepte du passage en force, « Jomav », élu en mai 2014, a amorcé le 12 août une crise potentiellement désastreuse pour ce pays soumis depuis trente-cinq ans à une instabilité politique chronique. Sa décision de remplacer à la hussarde son populaire Premier ministre, Domingos Simões Pereira (alias « DSP »), fait, depuis, l’unanimité contre elle.
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