Libération révèle que le parquet de Paris a ouvert une enquête pour homicide involontaire après la disparition d’une de ses ressortissantes dans le crash d’un avion médical au large de Dakar. L’appareil avait été affrété par Inter mutuelles assistance (Ima) pour évacuer à Dakar la patiente française. Malheureusement, l’avion, qui avait quitté Ouagadougou, est entré avec collision avec un Boeing de la compagnie équato-guinéenne Ceiba qui a dû être dérouté vers Malabo.
Des gendarmes français sont attendus dans la capitale dans les prochains jours alors qu’un comité mixte police-gendarmerie sénégalais a débuté ses investigations depuis avant-hier. Contrairement à une idée reçue, l’enquête de ce comité est différente de celle du Bureau d’enquête et d’analyse (Bea) mis en place par décret présidentiel. En effet, la police et la gendarmerie agissent sur ordre direct du Procureur de la République et s’occupent de l’aspect judiciaire du drame, alors que le Bureau d’enquête est plus intéressé par les détails techniques à l’origine du crash. D’ailleurs, le Bea doit se rendre incessamment à Malabo pour examiner le Boeing de la Ceiba qui est entré en collision avec le bimoteur de Senegalair.
Quoi qu’il en soit aujourd’hui, la première question que se posent les enquêteurs est de savoir si les deux appareils - le Boeing de Ceiba et le bimoteur de Senegalair - disposaient d’un Traffic alert and collision avoidance system (Tcas).
Comme l’indique Wikipedia, le système d’alerte de trafic et d’évitement de collision est «un instrument de bord d’avion destiné à éviter des collisions en vol entre aéronefs. L’Organisation de l’aviation civile internationale le prescrit pour les avions de plus de 5700 kilogrammes, ainsi que pour ceux autorisés à transporter plus de 19 passagers.»
A noter que jusqu’à hier, les recherches pour retrouver des débris de l’appareil n’avaient encore rien donné...
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