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mercredi 15 juillet 2015

Denis Sassou N’Guesso offre un joyau architectural de type R+5 à l’Eglise catholique d’Afrique Centrale

Le siège de l’Association des Conférences épiscopales de la région de l’Afrique Centrale (ACERAC) a été inauguré le 14 juillet 2015. Il s’agit d’un joyau architectural dont le bâtiment principal est de type R+5, que le Chef de l’Etat congolais vient d’offrir à l’Eglise catholique de la sous-région.


Le siège de l'ACERAC à Brazzaville
Le siège de l'ACERAC à Brazzaville
C’est lui-même, Denis Sassou N’Guesso, qui l’a inauguré. Ce siège qui se dresse derrière  la place Mariale du Sacré Cœur se dresse une imposante œuvre architecturale composée de trois bâtiments. Le bâtiment principal dispose de cinq niveaux. Au premier étage se trouvent un réfectoire, une cuisine, quatre appartements et trois chambres. Le deuxième niveau est consacré à la salle de réunion de 20 places et de bureaux. Les troisième et quatrième niveaux livrent 72 chambres hôtes de 18m² et douze (12) chambres prestiges de 36m². Le cinquième étage est consacré à trois suites de capacités respectives de 100, 150 et 180m², avec terrasses accessibles qui dominent le quartier cathédral, avec une vue plongeante sur le fleuve Congo et le centre-ville de Brazzaville. 

Au rez-de-chaussée, il y a un hall de réception, un restaurant de 250 places, un coin de café bar de 40 places, un cyber café de 12 postes, une boutique de souvenirs, des bureaux, une cuisine, une pâtisserie, une plonge et des vestiaires pour public. Ce rez-de-chaussée s’ouvre sur une mezzanine aux allures panoramiques qui offre trois salles dont une salle de conférences de 280 places, une salle polyvalente de 150 places et deux salles de cours de 35 places. 

Le sous-sol du bâtiment principal est réservé à la chambre froide, à la salle de stockage des aliments frais et secs, à la cave à vins et à la buanderie. 

Le deuxième bâtiment est administratif. Le premier étage de ce bâtiment offre un réfectoire, une cuisine, quatre appartements et trois chambres. Le deuxième étage est doté d’un local technique qui abrite la réserve d’eau d’une capacité de 324m3 pour prévenir des incendies. Au rez-de-chaussée de ce bâtiment, on trouve une chapelle de 100 places, un bureau pour le secrétariat, une salle d’attente et des toilettes. Il y a également une station de potabilisation de l’eau, des armoires électriques, un groupe électrogène de 1.100kva, un transformateur électrique de 800kva. 

L’architecture intégrée présentée par la fiche technique comporte des commodités qui l’inscrivent au chapelet de la modernité résolument en marche, a souligné le ministre à la Présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean-Jacques Bouya. 

Le siège de l’ACERAC dispose de trois ascenseurs, d’une climatisation centralisée, d’un monte-charge, d’une alarme anti-incendie, d’une caméra vidéo-surveillance vidéo-camera, de la sonorisation centralisée, d’une salle de conférence et polyvalente et d’un système de téléphonie intégré avec accès Internet. 

Au total, les superficies et les emprises des trois bâtiments se présentent comme suit : Bâtiment A : 1636,64m² étendu sur une longueur de 58,80m et 29,20m, avec une hauteur de 28,150m. Le bâtiment C a 927,85m², avec 26,35m de long et 18,55m de large. Le bâtiment C : 463m², 37,30m de long et 7,60m de large. Les aménagements extérieurs présentent des espaces verts, un parking de 30 places, des mats d’éclairage et des fosses septiques et puisards. 

Le coût des travaux est de 9.606.862.301 francs CFA. Les travaux ont été réalisés par la société chinoise BRCC, en 23 mois

Le couple présidentiel et les hommes d'Eglise devant l'entrée principale du bâtiment A
Le couple présidentiel et les hommes d'Eglise devant l'entrée principale du bâtiment A
«Par sa capacité d’accueillir les hôtes et le large public, ce complexe moderne aplanit de facto les difficultés d’hébergement jadis connues par l’église. Justement, ce somptueux cadre de travail, nanti de commodités intégrant une kyrielle de technologies, rentabilisera le travail des hommes de Dieu. D’ici, sans doute, proviendront des orientations les plus salvatrices et les enseignements les plus porteurs. Parce que si l’on se donne à se projeter dans les résultats auxquels, collectivement ou individuellement, nous parviendrons, ce complexe a l’heureux avantage de nous conduire, pourquoi pas, vers des verts pâturages, escortés par des chants d’allégresse qui s’entonnent en cette maison de Dieu», a dit Jean-Jacques Bouya. 

Et le ministre Bouya d’ajouter qu’en construisant ce siège, le Président Denis Sassou N’Guesso a, une fois de plus, mis en valeur la place et le rôle de l’Eglise dans la société. Le Chef de l’Etat congolais, faut-il le rappeler, avait remis son pays à Dieu. Et, il  toujours apporté sa contribution pour relever les défis des multiples sollicitudes. On peut citer la réhabilitation de la Basilique Sainte Anne de Brazzaville et toutes les aumônes dans la maison de Dieu. 

La construction du siège de l’ACERAC à Brazzaville est la réponse du Président Denis Sassou N’Guesso à la sollicitation faite par Mgr Anatole Milandou et le secrétaire général de l’ACERAC, l’abbé Mesmin  Massengo qui s’est dit satisfait de l’aboutissement du projet. Pour l’abbé Mesmin  Massengo, «la construction de ce siège est un miracle de Mgr Ernest Nkombo», ancien Evêque d’Owando. Car, c’est à l’issue des obsèques de ce dernier que lui avait pris la résolution d’écrire au Président Denis Sassou N’Guesso pour solliciter la construction de ce bâtiment. Et, c’est le 10 novembre 2008 que le Chef de l’Etat avait pris l’engagement de construire le siège de l’ACERAC à Brazzaville. 

Le président de l’ACERAC, Mgr Samuel Kleda, lui aussi n’a pas caché sa joie. Il a dit que le 14 juillet 2015 est un jour mémorable qui sera marqué dans le livre d’or de l’église de la sous-région. «A travers ce bel édifice qui se dresse devant nous dans toute sa splendeur, nous voyons le fruit d’une bonne collaboration entre l’Etat congolais et l’église qui est au Congo représentant la sous région», a-t-il relevé. Il a ajouté que la région de l’Afrique Centrale veut voir l’église et l’Etat la main dans la main pour y bâtir un monde fraternel, réconcilié et pacifique. 

L’ACERAC est née en 1963 à Rome (Italie). Elle a tenu sa première conférence en 1987 à Bangui (RCA). Son siège est basé à Brazzaville. C’est une institution ecclésiale qui réunit six conférences épiscopales : Cameroun, Congo, Gabon, la Guinée Equatoriale, RCA et le Tchad. Remettant toujours le Congo entre les mains de Dieu

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