Le président du Conseil national de la Transition (CNT), Cheriff Sy, a reçu en audience une délégation de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest) conduite par Augusto Mendez, le président de la Commission nationale électorale de la Guinée-Bissau. C’était dans la matinée du mardi 16 juin 2015 au siège du CNT où M. Mendez a laissé entendre que la délégation n’est pas venue pour donner la position de l’instance sous régionale sur le code électoral révisé.
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L’audience a duré plus d’une demie heure. Elle aura permis, du moins à en croire Augusto Mendez, à la « mission exploratoire de la CEDEAO » de « recueillir des informations par rapport à la préparation du processus électoral ». Des informations relatives entre autres à la mobilisation des fonds et des électeurs, à « la législation qui va être appliquée pour la réalisation des élections ». Et ceci, sans doute pour mieux peaufiner l’assistance technique que l’institution communautaire entend apporter au pays des Hommes intègres dans le cadre de ses élections de sortie de Transition politique.
Evidemment, le code électoral a été au centre des échanges. C’est du moins, ce qu’a confié le chef de la délégation. Un code électoral révisé et objet de controverses. Mais à la question de savoir ‘’quelle est la position de la CEDEAO sur ce code électoral ?’’, M. Mendez se contentera de dire : « On n’est pas venu ici pour donner la position de la CEDEAO, parce que le Burkina Faso est un pays qui est souverain ».
Signalons que le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir) a saisi la Cour de justice de la CEDEAO à l’effet de voir retiré ce code électoral. Pour ce parti en effet, c’est un code qui proclame ‘’l’exclusion’’ de certains burkinabè des élections à venir. Ce qui, selon ce parti, est inacceptable. Certainement que ladite Cour se prononcera un jour…
Signalons que le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex-parti au pouvoir) a saisi la Cour de justice de la CEDEAO à l’effet de voir retiré ce code électoral. Pour ce parti en effet, c’est un code qui proclame ‘’l’exclusion’’ de certains burkinabè des élections à venir. Ce qui, selon ce parti, est inacceptable. Certainement que ladite Cour se prononcera un jour…
Fulbert paré
Lefaso.net
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