Impulsées par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, la modernisation et la transfiguration importante du pays s’opèrent dans tous les départements. A l’instar de la Cuvette, la Cuvette-Ouest, du Pool, des Plateaux, de la Lékoumou, mais aussi du Niari, le département de la Sangha qui abrite, en 2015, la onzième édition du processus de modernisation des centres urbains du pays, connaît une réelle transfiguration. Ce, avant même la réalisation de tous les projets retenus dans ce cadre. Les travaux desdits projets ont été officiellement lancés le 12 mai 2015 à Ouesso par le Chef de l’Etat.
Le chef de l'Etat saluant la population, après avoir lancé les travaux
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs officiels nationaux et étrangers. Les habitants de Ouesso et des autres localités du département étaient mobilisés pour ce jour, exceptionnel, qui consacre l’officialisation du programme de municipalisation accélérée qui va doter leur département d’infrastructures de base (routes, écoles, hôpitaux, adduction d’eau, électrification, édifices administratifs et sportifs, etc.).
En effet, la date du 12 mai 2015 restera gravée dans les annales de l’histoire du département de la Sangha. Venues très nombreuses de tous les districts pour saluer l’acte posé par le Président de la République, et dans une allégresse générale, les populations de la Sangha ont assisté au lancement des travaux. Le préfet de ce département, Adolphe Elemba, a salué le choix porté sur son département pour abriter la célébration tournante de la fête nationale de l’indépendance, le 15 août 2015, couplée à la mise en œuvre du processus de municipalisation accélérée. Il a salué aussi l’action orientée du Chef de l’Etat vers la modernisation et l’industrialisation du pays. M. Elemba a rassuré que les populations de la Sangha soutiennent à jamais l’action de Denis Sassou N’Guesso. « Excellence Monsieur le Président de la République, la Sangha vous invite à poursuivre votre œuvre », a-t-il dit.
Dans un style qui lui est propre, à la fois poétique et prosaïque, le ministre à la Présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, a présenté l’ensemble des projets qui seront réalisés dans la Sangha. Il s’agit des projets de désenclavement majeur, porteurs de développement suivants : la construction de la route Mambili-Ouesso, longue de 199km dont les travaux sont réalisés à 80% ; la construction de la route la route Ketta-Djoum, lot n°1 : 85% de réalisation ; la construction du barrage de Liouesso : 40% d’avancement ; la construction des lignes attenantes au barrage : 40% de réalisation ; la construction des chaussées aéronautiques de l’aéroport de Ouesso exécutés à 80% ; le déploiement de la fibre optique, estimé à 70% ; la réhabilitation du Port secondaire de Ouesso.
Quant à la municipalisation accélérée de la Sangha, proprement dite, elle est meublée de deux types de projets : les projets grands travaux et les travaux préfectoraux. S’agissant des projets grands travaux relevant du package devenu une nomenclature classique, la commune de Ouesso bénéficiera des édifices et chantiers libellés ci-après, en considération des taux des réalisations : le Palais présidentiel : 70% de réalisation ; le boulevard 600m de long et 22m de large complètement achevé donc 100% ; 42km, de voiries urbaines, incluant les 7km existants : lot n°1 : 35%et lot n°2 : 50% ; le complexe sportif de 16.000 places au pourtour complet : 60% ; le réseau électrique, première phase : 12 postes MT/BT, 2Okm de réseau, 100 luminaires solaires, 300 luminaires en poteau bois et 25km de réseau BT : 100% de réalisation.
La deuxième phase du réseau électrique qui prévoit 15 postes MT/BT, 25km de ligne BT, 15km de ligne MT, 200 luminaires sur candélabres et 400 luminaires sur poteau bois est en cours. Les projets de l’eau prévoient deux phases : la 1ère phase concerne la réhabilitation de l’ancienne usine de 120 m3/h et un château d’eau de 400mètres cube. Taux de réalisation 80% ; la 2ème phase concerne la construction de la nouvelle usine d’une capacité de 240m3/h et d’un château d’eau de 1600 mètres cube. Taux de réalisation 80%. L’hôpital général de Ouesso, d’une capacité de 200 lits, est réalisé à 60%.
En effet, la date du 12 mai 2015 restera gravée dans les annales de l’histoire du département de la Sangha. Venues très nombreuses de tous les districts pour saluer l’acte posé par le Président de la République, et dans une allégresse générale, les populations de la Sangha ont assisté au lancement des travaux. Le préfet de ce département, Adolphe Elemba, a salué le choix porté sur son département pour abriter la célébration tournante de la fête nationale de l’indépendance, le 15 août 2015, couplée à la mise en œuvre du processus de municipalisation accélérée. Il a salué aussi l’action orientée du Chef de l’Etat vers la modernisation et l’industrialisation du pays. M. Elemba a rassuré que les populations de la Sangha soutiennent à jamais l’action de Denis Sassou N’Guesso. « Excellence Monsieur le Président de la République, la Sangha vous invite à poursuivre votre œuvre », a-t-il dit.
Dans un style qui lui est propre, à la fois poétique et prosaïque, le ministre à la Présidence de la République, chargé de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, a présenté l’ensemble des projets qui seront réalisés dans la Sangha. Il s’agit des projets de désenclavement majeur, porteurs de développement suivants : la construction de la route Mambili-Ouesso, longue de 199km dont les travaux sont réalisés à 80% ; la construction de la route la route Ketta-Djoum, lot n°1 : 85% de réalisation ; la construction du barrage de Liouesso : 40% d’avancement ; la construction des lignes attenantes au barrage : 40% de réalisation ; la construction des chaussées aéronautiques de l’aéroport de Ouesso exécutés à 80% ; le déploiement de la fibre optique, estimé à 70% ; la réhabilitation du Port secondaire de Ouesso.
Quant à la municipalisation accélérée de la Sangha, proprement dite, elle est meublée de deux types de projets : les projets grands travaux et les travaux préfectoraux. S’agissant des projets grands travaux relevant du package devenu une nomenclature classique, la commune de Ouesso bénéficiera des édifices et chantiers libellés ci-après, en considération des taux des réalisations : le Palais présidentiel : 70% de réalisation ; le boulevard 600m de long et 22m de large complètement achevé donc 100% ; 42km, de voiries urbaines, incluant les 7km existants : lot n°1 : 35%et lot n°2 : 50% ; le complexe sportif de 16.000 places au pourtour complet : 60% ; le réseau électrique, première phase : 12 postes MT/BT, 2Okm de réseau, 100 luminaires solaires, 300 luminaires en poteau bois et 25km de réseau BT : 100% de réalisation.
La deuxième phase du réseau électrique qui prévoit 15 postes MT/BT, 25km de ligne BT, 15km de ligne MT, 200 luminaires sur candélabres et 400 luminaires sur poteau bois est en cours. Les projets de l’eau prévoient deux phases : la 1ère phase concerne la réhabilitation de l’ancienne usine de 120 m3/h et un château d’eau de 400mètres cube. Taux de réalisation 80% ; la 2ème phase concerne la construction de la nouvelle usine d’une capacité de 240m3/h et d’un château d’eau de 1600 mètres cube. Taux de réalisation 80%. L’hôpital général de Ouesso, d’une capacité de 200 lits, est réalisé à 60%.
La population de la Sangha réitérant son soutie n à Denis Sassou N'Guesso
Les autres projets grands travaux programmés sont en phase de mise en œuvre. Il s’agit de : l’hôtel de Préfecture ; l’hôtel du conseil départemental ; l’hôtel de ville de Ouesso ; les mairies d’arrondissements de Ndzalangoï et de Mbindzo à de Ouesso ; le marché moderne de Ouesso ; la gare routière ; les logements sociaux ; la construction et l'équipement de la zone militaire de défense ; le Palais de justice ; la maison d'arrêt ; les résidences de fonction du Préfet, du Président du Conseil départemental et du Maire de la ville de Ouesso ; l’hôtel du plan et de l'aménagement du territoire ; l’hôtel des finances ; l’hôtel de Police de Ouesso ; la brigade de gendarmerie de Ouesso.
Les chefs-lieux des districts de Mokéko, Sembé, Souanké et Pokola, en leur qualité de communautés urbaines bénéficieront de façon équitable des projets ci-après : les hôtels de sous-préfecture et de ville ; les tribunaux d’instance ; les hôpitaux de base ; le réseau d'électrification ; le système d'adduction d'eau potable. Les deux autres chefs-lieux de districts, notamment Gbala et Pikounda seront dotés de la même grille d'équipements, à l'exception des hôtels de ville, parce que n’ayant pas encore le statut de communauté urbaine. D'autres projets préfectoraux de proximité, en cours d'adjudication verront le jour dans sept localités de la Sangha. Ils touchent notamment les domaines de l'enseignement, de la santé, du commerce, de l'action sociale, de la police, de la gendarmerie, etc.
Donc, au total, 105 projets dont 74 ayant des études en cours de validation, pour l’établissement des dossiers d’appel d’offres ; 11 en attente d’attribution ; 7 en adjudication et 13 en attente d’appel d’offres. «Compte tenu de sa position géostratégique, toujours dans le chapitre des projets de proximité, il est retenu la construction, dans les villages frontaliers, des marchés modernes, des postes de douane, de police, de gendarmerie, de surveillance du territoire et de douane », a signifié le ministre Bouya. Les villages concernés par ce type de projets sont : Djapouo, Ntam et Garabizam, dans le district de Souanké ; Mazingo, dans le district de Sembé ; Bolozo et Tala-Tala, dans le district de Gbala.
«Comme on le voit, c’est sans conteste, une vaste ambition de développement qui ne manquera pas d’impacter positivement le département de la Sangha. Le budget pluriannuel de la Municipalisation accélérée de la Sangha sera de l’ordre de 400 milliards de francs de francs CFA. Les projets ayant déjà reçu des adjudications estimées à 132 milliards 056 millions 758 mille 524 francs CFA, dont 50 milliards 150 millions de francs CFA décaissés à ce jour, y compris 2 milliards 300 millions d’expropriations déjà payés. Parce qu’ils constituent une plus-value de la municipalisation, nous notons avec une prime de satisfaction, la réalisation d’un complexe scolaire moderne que la Société Nationale des pétroles construit pour la jeunesse du département de la Sangha », a martelé M. Bouya.
Jean Jacques Bouya a eu raison de dire que dans la Sangha, tout comme dans d’autres départements ayant connu les bienfaits de la municipalisation accélérée, on perçoit déjà les effets des profonds changements qui s’y induisent. «Parce que, Mesdames et Messieurs, au début de ce siècle, nombreux d’entre nous ne pensaient pas un seul instant que Ouesso serait connecté à Brazzaville par tous les modes de transport, à l’exception du rail. Ce qui lui confère aujourd’hui, le caractère géostratégique », a-t-il rappelé. Et d’ajouter : «Même si les infrastructures peuvent paraitre par essence comme une question d’opportunités, la marche vers le progrès suscitée par lesdites infrastructures, n’est pas une simple circonstance. C’est au contraire, une conjugaison de responsabilités, de méthodes et d’enjeux économiques ». Citant Paul Krugman, Prix Nobel d’économie 2008, il qu’il «est temps de repenser l’économie par le développement des territoires. Car, les richesses tendent à se polariser dans les villes et départements qui offrent des services publics de qualité à des coûts particulièrement compétitifs ».
C’est exactement à 12h47 minutes que le Chef de l’Etat est monté sur le tracteur qui était affrété pour lancer, officiellement, les travaux de la municipalisation de la Sangha. Ceci après avoir réceptionné des mains des notables et sages de la Sangha, des symboles du pouvoir ancestral : balais, pagne en raphia remis à la première Dame du Congo, etc.
Les chefs-lieux des districts de Mokéko, Sembé, Souanké et Pokola, en leur qualité de communautés urbaines bénéficieront de façon équitable des projets ci-après : les hôtels de sous-préfecture et de ville ; les tribunaux d’instance ; les hôpitaux de base ; le réseau d'électrification ; le système d'adduction d'eau potable. Les deux autres chefs-lieux de districts, notamment Gbala et Pikounda seront dotés de la même grille d'équipements, à l'exception des hôtels de ville, parce que n’ayant pas encore le statut de communauté urbaine. D'autres projets préfectoraux de proximité, en cours d'adjudication verront le jour dans sept localités de la Sangha. Ils touchent notamment les domaines de l'enseignement, de la santé, du commerce, de l'action sociale, de la police, de la gendarmerie, etc.
Donc, au total, 105 projets dont 74 ayant des études en cours de validation, pour l’établissement des dossiers d’appel d’offres ; 11 en attente d’attribution ; 7 en adjudication et 13 en attente d’appel d’offres. «Compte tenu de sa position géostratégique, toujours dans le chapitre des projets de proximité, il est retenu la construction, dans les villages frontaliers, des marchés modernes, des postes de douane, de police, de gendarmerie, de surveillance du territoire et de douane », a signifié le ministre Bouya. Les villages concernés par ce type de projets sont : Djapouo, Ntam et Garabizam, dans le district de Souanké ; Mazingo, dans le district de Sembé ; Bolozo et Tala-Tala, dans le district de Gbala.
«Comme on le voit, c’est sans conteste, une vaste ambition de développement qui ne manquera pas d’impacter positivement le département de la Sangha. Le budget pluriannuel de la Municipalisation accélérée de la Sangha sera de l’ordre de 400 milliards de francs de francs CFA. Les projets ayant déjà reçu des adjudications estimées à 132 milliards 056 millions 758 mille 524 francs CFA, dont 50 milliards 150 millions de francs CFA décaissés à ce jour, y compris 2 milliards 300 millions d’expropriations déjà payés. Parce qu’ils constituent une plus-value de la municipalisation, nous notons avec une prime de satisfaction, la réalisation d’un complexe scolaire moderne que la Société Nationale des pétroles construit pour la jeunesse du département de la Sangha », a martelé M. Bouya.
Jean Jacques Bouya a eu raison de dire que dans la Sangha, tout comme dans d’autres départements ayant connu les bienfaits de la municipalisation accélérée, on perçoit déjà les effets des profonds changements qui s’y induisent. «Parce que, Mesdames et Messieurs, au début de ce siècle, nombreux d’entre nous ne pensaient pas un seul instant que Ouesso serait connecté à Brazzaville par tous les modes de transport, à l’exception du rail. Ce qui lui confère aujourd’hui, le caractère géostratégique », a-t-il rappelé. Et d’ajouter : «Même si les infrastructures peuvent paraitre par essence comme une question d’opportunités, la marche vers le progrès suscitée par lesdites infrastructures, n’est pas une simple circonstance. C’est au contraire, une conjugaison de responsabilités, de méthodes et d’enjeux économiques ». Citant Paul Krugman, Prix Nobel d’économie 2008, il qu’il «est temps de repenser l’économie par le développement des territoires. Car, les richesses tendent à se polariser dans les villes et départements qui offrent des services publics de qualité à des coûts particulièrement compétitifs ».
C’est exactement à 12h47 minutes que le Chef de l’Etat est monté sur le tracteur qui était affrété pour lancer, officiellement, les travaux de la municipalisation de la Sangha. Ceci après avoir réceptionné des mains des notables et sages de la Sangha, des symboles du pouvoir ancestral : balais, pagne en raphia remis à la première Dame du Congo, etc.
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