Brazzaville, Congo (CONGOSITE) - Le président congolais Denis Sassou N’Guesso, médiateur dans la crise centrafricaine, est arrivé le 3 mai à Bangui, où il participe au lancement des travaux du forum de réconciliation qui se tient du 4 au 11 mai. Le président congolais était accueilli à l’aéroport de Bangui par la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza. Plus de 500 participants représentants toutes les couches sociales du pays prennent part à ce forum.
Les assises de Bangui se penchent sur la bonne gouvernance, la paix et la sécurité, la justice et la réconciliation, le développement économique et social. C’est une étape-clé de la transition puisque ces assises vont permettre l’organisation, cette année, de l’élection présidentielle et des élections législatives. Ces quatre préoccupations majeures des populations centrafricaines doivent faire l’objet de recommandations visant à mettre fin à l’instabilité cyclique dans le pays.
La tenue de ce forum avait été décidée lors des accords de cessez-le-feu de Brazzaville, signés le 23 juillet 2014 entre les différents acteurs de la crise, notamment les ex-Séléka, les anti-balaka et quatre autres groupes armés. Les accords de Brazzaville incluaient la levée de tous les barrages entravant la circulation et la suppression des administrations parallèles. Il prévoyait également le cantonnement de tous les groupes armés non conventionnels, en vue de la mise en œuvre d’un programme de désarmement et de démobilisation ; ainsi que la réintégration dans leur affectation.
Le président du forum, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, a déclaré dimanche à Bangui, au cours d’une conférence de presse, que «le forum national de réconciliation constitue une occasion pour les Centrafricains de se parler franchement, pour trouver des remèdes nécessaires afin d’alléger la souffrance des populations centrafricaines, qui croupissent dans la misère et vivent dans des conditions déplorables à l’étranger».
Pour sa part, la présidente du comité technique d’organisation, Mme Marguerite Samba Maliavo, a indiqué que sur les 580 invités attendus 570 s’étaient déjà manifestés. Elle a confirmé que l’ouverture du forum devrait bel et bien avoir ce lundi, dans l’hémicycle du Conseil national de transition (CNT). La première journée sera marquée notamment par les déclarations des personnalités, l’adoption du règlement intérieur du forum et la répartition des délégués dans les commissions thématiques.
C'est donc pour la première fois que les Centrafricains ont pu trouver la possibilité de débattre, chez eux-mêmes, de l'avenir de leur pays. Les dernières réunions ont toujours eu lieu à l'étranger. Des consultations d’avant le forum ont eu lieu dans tout le pays auprès des populations. Les résultats de ces consultations devront servir de base de travail pour ce forum et les négociations futures, le cas échéant.
La tenue de ce forum avait été décidée lors des accords de cessez-le-feu de Brazzaville, signés le 23 juillet 2014 entre les différents acteurs de la crise, notamment les ex-Séléka, les anti-balaka et quatre autres groupes armés. Les accords de Brazzaville incluaient la levée de tous les barrages entravant la circulation et la suppression des administrations parallèles. Il prévoyait également le cantonnement de tous les groupes armés non conventionnels, en vue de la mise en œuvre d’un programme de désarmement et de démobilisation ; ainsi que la réintégration dans leur affectation.
Le président du forum, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, a déclaré dimanche à Bangui, au cours d’une conférence de presse, que «le forum national de réconciliation constitue une occasion pour les Centrafricains de se parler franchement, pour trouver des remèdes nécessaires afin d’alléger la souffrance des populations centrafricaines, qui croupissent dans la misère et vivent dans des conditions déplorables à l’étranger».
Pour sa part, la présidente du comité technique d’organisation, Mme Marguerite Samba Maliavo, a indiqué que sur les 580 invités attendus 570 s’étaient déjà manifestés. Elle a confirmé que l’ouverture du forum devrait bel et bien avoir ce lundi, dans l’hémicycle du Conseil national de transition (CNT). La première journée sera marquée notamment par les déclarations des personnalités, l’adoption du règlement intérieur du forum et la répartition des délégués dans les commissions thématiques.
C'est donc pour la première fois que les Centrafricains ont pu trouver la possibilité de débattre, chez eux-mêmes, de l'avenir de leur pays. Les dernières réunions ont toujours eu lieu à l'étranger. Des consultations d’avant le forum ont eu lieu dans tout le pays auprès des populations. Les résultats de ces consultations devront servir de base de travail pour ce forum et les négociations futures, le cas échéant.
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