Au Sénégal, le week-end a été marqué par l’annonce de deux mesures symboliques pour relancer le tourisme. Le chef de l'Etat, Macky Sall, a annoncé la suppression du visa - 50 euros réclamés aux touristes - à partir du 1er mai 2015 et la baisse des taxes d'aéroport. RFI s’est rendue dans la région désertique de Lompoul pour qui le tourisme – secteur en difficulté dans le pays depuis plusieurs années - est vital.
Dans le désert de Lompoul, on vend de l'aventure, des balades sur les dunes et la découverte du mode de vie nomade. L'unique désert du Sénégal est devenu une des destinations touristiques parmi les plus prisées du pays. Pourtant, le chiffre d'affaires d'Ibrahima, artisan, est en chute libre depuis quelques années.
« Avant c’était bien. Nous, par exemple, dans notre atelier, il y avait des touristes qui venaient ; des bus, des minicars, des voitures particulières qui passaient. On n’avait même pas le temps de se reposer parce qu’on avait beaucoup de travail à faire, mais là, depuis un certain moment, il n’y a plus ça. On prend même le temps de nous reposer… on n’aime pas se reposer », a confié, cet artisan.
La cherté de la destination Sénégal, le virus Ebola ou encore le visa sont les principales causes qui expliquent le déclin du tourisme. Mamadou Sène est le gérant d'un campement dans le désert.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire