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lundi 23 mars 2015

Mathias Dzon annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2016


Brazzaville, Congo (CONGOSITE) – Le 20 mars 2015, à Brazzaville, le président de l'Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Mathias Dzon, a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle de 2016. Il s’est exprimé lors d’une conférence de presse qu’il a donnée. 


Mathias Dzon, le président de l'ARD
Mathias Dzon, le président de l'ARD
Le président de l’ARD a signifié qu’il tenait à être président de la République du Congo pour «promouvoir une gouvernance démocratique, rationnelle, transparente, sociale et participative». 

La conférence de presse de M. Dzon a porté sur trois thèmes : le débat sur la constitution du 20 janvier 2002 ; le dialogue politique national inclusif ; et les conditions permissives d'une élection présidentielle libre, transparente et équitable en 2016. Selon Mathias Dzon, le changement de la constitution de 2002 ne fait pas partie des préoccupations du peuple congolais. Pour lui, les soucis primordiaux su peuple résident dans la réduction de la pauvreté ; l’accès à l'eau potable, à l'électricité, des emplois décents, etc. 

Concernant le dialogue politique national inclusif que l’opposition exige, ainsi que l'alternance pacifique en 2016, Mathias Dzon a indiqué que «la seule et bonne solution pour sortir le Congo de la crise globale qui le plombe, est la convocation, avant le 31 mars 2015, d'un vrai dialogue politique national inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation, pour réfléchir sur les conditions permissives d'une élection présidentielle libre, transparente et équitable et pour construire les conditions favorables à une alternance pacifique et consensuelle en 2016». 

S’agissant des conditions permissives d'une élection présidentielle libre, transparente et juste en 2016, il a dit qu’il est une exigence de mettre en œuvre les mesures comme l'élaboration d'un chronogramme rigoureux et réaliste de l'ensemble des opérations pré-électorales, électorales et post-électorales ; d’adopter une nouvelle loi électorale retirant au ministère de l’Intérieur et de l’administration territoriale, la compétence de la réalisation des actes préparatoires des élections ; d’instituer une nouvelle commission nationale d’organisation des élections véritablement indépendantes dotée de la personnalité juridique et chargée de toutes les opérations électorales. « Les règles de la nouvelle gouvernance électorale ne peuvent être ni initiées ni exécutées par le gouvernement actuel, moins encore votées par le Parlement actuel», a-t-il dit.

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