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Bruno
Jaffré, fondateur du réseau international pour la justice pour Sankara,
justice pour l’Afrique, Germaine Pitropa de l’Unis/Ps à Paris,
Alexandre Sankara, Balufu Bakupa Kanyinda, cinéaste, et Smockey étaient
les principaux animateurs de la conférence de presse sur l’évolution du
dossier Thomas Sankara au niveau international. Qui n’est plus une
affaire Burkinabè. Elle est, note Bruno Jaffré, une affaire
internationale, voir même mondiale. Le dossier Thomas Sankara, selon le
principal conférencier, touche tous les acteurs, qu’ils soient
politiques ou de la société civile. A l’en croire, l’ancien président
n’était pas seulement un homme politique, c’était un homme qui a marqué
toute une histoire. En quête de la vérité sur cette affaire au lendemain
du 27 octobre, Bruno Jaffré continue son périple. Pour lui, plusieurs
éléments confirment l’assassinat de Thomas Sankara. Des témoignages
aussi. « La NSA a, par exemple, révélé que de l’ancien président
libérien Charles Taylor était mêlé dans l’assassinat. C’est, en un mot,
un complot international », dit-il. Le fondateur du réseau international
pour la justice pour Sankara et justice pour l’Afrique estime que le
rôle des services de renseignements français dans cet assassinat doit
être situé. C’est pourquoi, des députés français du front de gauche se
sont saisie du dossier en requérant une enquête parlementaire. Au
Burkina Faso, indique Alexandre Sankara, les députés du Conseil national
de la transition (CNT) se sont inscrits dans la même dynamique. Une
pétition est actuellement en cours d’être signée par tous les groupes
parlementaires (société civile, ex-majorité, militaire…), qui sera
transmis à l’Assemblée nationale française. En dehors de cette action,
rien de concrété n’est fait au CNT concernant le dossier Thomas Sankara.
Que Zida donne des instructions !
Les animateurs de la conférence se sont retenus d’aborder la question de l’ouverture de la tombe de Thomas Sankara. Pour un proche de la famille, en la personne de Poussibila Sankara, le président est mort, il n’y a aucun doute, mais que l’on dise oû a-t-il été enterré. Parce que poursuit-il : « Thomas a été ensevelie avec beaucoup d’autres cadavres avant d’être redéployer. C’est un drame et nous devons l’accepter ». Poussibila Sankara d’interpeller Yacouba Isaac Zida afin qu’il donne des instructions pour la suite du dossier. Germaine Pitroipa dit se souvenir encore des propos moqueurs qu’on lui avait adressés juste après l’assassinat. « J’étais la seule à qui on présentait les condoléances », témoigne-t-elle. De façon inlassable, le peuple burkinabè se doit d’avoir la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara qui a mis le monde entier en émoi. Un émoi qui s’est atténué avec les évènements des 30 et 31 octobre qui entrainé la chute du régime Blaise Compaoré. Et Germaine de remercier la jeunesse burkinabè qui a permis à nombre de personne de cesser leur larmes. Heureux de décerner le prix Thomas Sankara, Bulufu Bakupa Kanyinda se rappelle encore de 1989, le Fespaco qui a suivi après l’assassinat de Thomas Sankara ou les anglophones ont voulu boycotter pendant que les francophones se disaient neutre. C’est à partir de là, que des initiatives ont germé, notamment le tournage sur le film, la publication d’ouvrages etc. Le cinéaste congolais a lui aussi, exprimé son satisfecit, pour l’engagement de la jeunesse burkinabè qui su remettre l’Afrique sur les selles. Tout compte, Me Sankara et Farama ont rencontré la veuve et plusieurs autres personnalités sur l’affaire. Ils sont revenus au pays et une conférence de presse est prévue pour le mardi 10 mars au siège de l’Unir/Ps.
Bassératou KINDO
Lefaso.net
Que Zida donne des instructions !
Les animateurs de la conférence se sont retenus d’aborder la question de l’ouverture de la tombe de Thomas Sankara. Pour un proche de la famille, en la personne de Poussibila Sankara, le président est mort, il n’y a aucun doute, mais que l’on dise oû a-t-il été enterré. Parce que poursuit-il : « Thomas a été ensevelie avec beaucoup d’autres cadavres avant d’être redéployer. C’est un drame et nous devons l’accepter ». Poussibila Sankara d’interpeller Yacouba Isaac Zida afin qu’il donne des instructions pour la suite du dossier. Germaine Pitroipa dit se souvenir encore des propos moqueurs qu’on lui avait adressés juste après l’assassinat. « J’étais la seule à qui on présentait les condoléances », témoigne-t-elle. De façon inlassable, le peuple burkinabè se doit d’avoir la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara qui a mis le monde entier en émoi. Un émoi qui s’est atténué avec les évènements des 30 et 31 octobre qui entrainé la chute du régime Blaise Compaoré. Et Germaine de remercier la jeunesse burkinabè qui a permis à nombre de personne de cesser leur larmes. Heureux de décerner le prix Thomas Sankara, Bulufu Bakupa Kanyinda se rappelle encore de 1989, le Fespaco qui a suivi après l’assassinat de Thomas Sankara ou les anglophones ont voulu boycotter pendant que les francophones se disaient neutre. C’est à partir de là, que des initiatives ont germé, notamment le tournage sur le film, la publication d’ouvrages etc. Le cinéaste congolais a lui aussi, exprimé son satisfecit, pour l’engagement de la jeunesse burkinabè qui su remettre l’Afrique sur les selles. Tout compte, Me Sankara et Farama ont rencontré la veuve et plusieurs autres personnalités sur l’affaire. Ils sont revenus au pays et une conférence de presse est prévue pour le mardi 10 mars au siège de l’Unir/Ps.
Bassératou KINDO
Lefaso.net
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