Ce sommet devrait se tenir ce mois, mais le lieu reste à
déterminer. Ahmad Allam Mi est venu s’enquérir de vive voix auprès de
Denis Sassous N'Guesso des résultats des démarches entreprises par les
Présidents congolais et équato-guinéen au Ghana et au Nigéria, dans le
prolongement du Sommet de la CEEAC, tenu en février dernier à Yaoundé.
Ce sommet portait sur la lutte contre la secte islamiste.
«Il a été demandé au secrétariat général d’élaborer un plan
d’action pour la stratégie de lutte contre Boko Haram, et qui doit être
présenté d’ici fin mars. Ce plan d’action est au-delà des plans
d’action militaires qui se déroulent sur le terrain que les deux
communautés et qui sont en bonne voie. Boko Haram est en train de perdre
du terrain. Je crois que sur le plan militaire, on peut espérer que
Boko Haram sera réduit au stricte minimum de ses capacités militaires», a
développé Ahmad Allam Mi.
Toutefois, il a reconnu que bien que perdant du terrain, Boko
Haram reste un phénomène complexe et que son éradication passe une
conjugaison d’effort.
«Bokoharam est un phénomène encore beaucoup plus complexe. C’est
un phénomène maximaliste de terrorisme international lié au grand
banditisme dans le monde. Cela nécessite des mesures sécuritaires dans
toute la sous-région pour essayer de l’éradiquer par la voie sécuritaire
des relations de coopération entre divers services de sécurité dans le
monde. Il y a aussi un combat idéologique ou philosophique, si vous
voulez, pour sortir de la tête des gens qui sont endoctrinés par Boko
Haram qui sont des fanatiques qui comprennent mal ce que c’est que
l’islam qui sont entrainés autour de cette religion à faire du mal et
n’importe quoi», a expliqué le secrétaire général de la CEEAC.
Pour lui, l'éradication totale de Boko Haram sera longue, mais elle est tout de même certaine.
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