S’il y a
un danger qui risque de faire disparaitre le Mali c’est bel et bien les
injustices, les mensonges, les violations flagrantes et la
non-application de la loi par les premiers responsables censés montrer
le bon exemple. En tout cas ce qui se passe à la Banque nationale du
développement agricole à cause du mauvais comportement intolérable de
son ‘’puissant’’ PDG, Moussa Alassane Diallo se passe de tout
commentaire. En effet non content d’être épinglé par le rapport annuel
du Vérificateur Général d’un trou financier ayant abouti à un manque à
gagner pour l’Etat de près de 3 milliards 800 millions, M. Diallo ne
s’est n’a eu d’autre recours que d’accuser à tort son ex- directeur
financier et comptable adjoint, Boubacar Nayeté d’être à l’origine de
cette dénonciation. En complicité avec la justice, le puissant PDG n’a
eu aucune peine à le licencier sans préavis de licenciement. Et depuis
le pauvre Nayeté n’a que ses yeux pour pleurer et sollicite
l’intervention du président de la république, Ibrahim Boubacar Keita
pour qu’il retrouve son métier et son honneur souillé par Moussa
Alassane Diallo.
En
effet des faits graves avaient été signalés sur des mauvaises pratiques
du PDG, Moussa Alassane Diallo. Ce qui aurait un impact sur la
situation financière car cette banque est un acteur important du
financement des activités du secteur rural et effectue aujourd’hui
toutes les opérations de banque. Ces faits sont aussi relatifs à la
gestion des immobilisations (acquisition et sortie) et aux remises
d’agios ainsi que sur l’examen d’allégations de collusions entre
certains responsables de la banque et les inspecteurs des impôts lors
du redressement fiscal.
C’est sans surprise que le Vérificateur général a donc donné suite en
allant fouiller à la BNDA. Et ce fut une belle moisson car le contrôle a
aboutit à un manque à gagner pour l’Etat de près de 3 milliards 800
millions de francs CFA qui ont failli se retrouver sous le paillasson du
‘’Puissant’’ PDG, Moussa Alassane Diallo.
Non
content d’avoir été pris la main dans le sac, le premier responsable de
la banque n’a eu d’autre recours que d’accuser son ex-directeur
financier et comptable adjoint en la personne de Boubacar Nayeté d’être à
l’origine de cette dénonciation. Fort de son statut et en complicité
avec certains juges véreux et cupides, Moussa Alassane Diallo n’a eu
aucune peine à se débarrasser de son employé considéré comme un obstacle
pour son enrichissement illicite.
Le président de la république, interpellé
Contre
toute attente, Boubacar Nayeté reçoit la note de service PDG/ 09- 0062
indiquant qu’il ne fait plus partie du personnel de la BNDA suite à sa
démission d’office. Or il s’est avéré partout qu’il n’y a aucun écrit
attestant la démission du sieur Nayeté. Selon un cadre de la banque
personne ne sait ni la cause, ni le motif légitime, ni la faute minime
commise, ni la faute lourde ou grave commise et pire sans un préavis de
licenciement.
Mais
notre source est formelle, le PDG soupçonne tout simplement son ex-
directeur financier et comptable adjoint d’avoir informé les services du
Vérificateur général. Est-ce à dire que ces deux hommes ne
s’entendaient pas du tout avant l’arrivée des contrôleurs du
Vérificateur général ? Bien qu’il ait démenti ces fausses allégations
qu’il qualifie de pures inventions et de gros mensonges, Boubacar Nayeté
fut licencié et depuis il tente de se blanchir mais en vain.
Aujourd’hui
complètement anéanti et troublé, M. Nayeté sollicite l’intervention du
président de la république, Ibrahim Boubacar Keita pour qu’il retrouve
son métier et surtout laver son honneur souillé par le PDG de la BNDA et
qui continue de le narguer en déclarant qu’il peut aller se plaindre là
où il veut dans le pays. Rappelons que Boubacar Nayeté a été recruté le
03 Février 1992 à la banque nationale de développement agricole de
Bamako et a gravi tous les échelons.
Ce
cadre a été toujours excellent car ayant noté 99/100, n’ayant jamais
fait l’objet de sanctions depuis plus de 10 ans. Marié et père de 5
enfants, Boubacar Nayeté espère que son appel sera entendu. Plus de
détails sur le mode opératoire instauré par le ‘’ puissant’’ PDG et qui
a occasionné un manque à gagner à l’Etat malien de près de 3 milliards
800 millions de francs dans notre prochaine parution.
A suivre…
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