Pour suivre la transition et faire des propositions aux autorités le cas échéant, des partis politiques membres de l’ex Chef de file de l’opposition politique et bien d’autres se sont regroupés au sein du Cadre de Concertation des Partis Politiques (CCPP). C’est de ce cadre que beaucoup de préoccupations ont été relevées, des préoccupations qui ont fait l’objet d’un mémorandum remis ce mardi 10 mars 2015 au secrétaire général du Ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité pour son ministre absent.
|
D’un
côté il y avait les visiteurs, les trois coprésidents du Mois du CCPP
comme le veut l’institution. Trois coprésidents représentant
respectivement l’URD/ MS, L’UNIR/ PS et l’UPC, mais menés par Alphonse
Marie Ouédraogo de l’URD/ MS. De l’autre côté, il y avait tout
naturellement le secrétaire général du ministère, Léonard Guira ; mais
aussi cinq autres membres de son cabinet. C’était une cérémonie « très
sobre » faite de l’exposé motivé de l’objet de la visite et de la remise
du document pour qui de droit. Document que nous reprenons
intégralement ici pour vous.
« Monsieur le Ministre,
Les partis politiques regroupés au sein du Cadre de Concertation de partis Politiques (CCPP) observent avec un vif intérêt le déroulement de la transition politique au Burkina Faso. Ils encouragent et soutiennent tous les efforts que les autorités de la transition ne cessent de développer en vue de réaliser les objectifs de la transition dan les délais fixés. Ils rappellent que l’objectif ultime qui est d’organiser des élections libres et transparentes en octobre 2015 ne pourrait être atteint que si le climat social est apaisé. Malheureusement, les partis membres de CCPP constatent avec regret que des activistes politiques et certains responsables administratifs travaillent à contre- courant de l’esprit de la transition.
C’est pourquoi et soucieux de contribuer à la mise en œuvre harmonieuse des objectifs de la transition, les partis politiques membres du CCPP souhaitent attirer votre aimable attention sur les préoccupations ci- après :
• Nous avons constaté qu’en dépit des instructions fermes qui ont été données aux responsables des collectivités décentralisées en vue de faciliter la délivrance des actes de naissance et des cartes d’identité burkinabè, des lourdeurs administratives persistent et rendent difficile l’obtention de la care d’électeur.
• Des jeunes se réclamant du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) ont organisé une caravane dans le but de rendre visite à l’ex président Blaise Compaoré, résidant actuellement en Côte d’Ivoire. Cette initiative peut être source de violence entre es communautés ivoiriennes et burkinabè vivant dans les deux pays et de dégradation du climat social déjà très tendu. Pour les partis membres du CCPP, Blaise Compaoré n’est ni un héros ni un martyr. Par ailleurs, ils estiment nécessaire que les autorités de la transition attirent l’attention des autorités ivoiriennes sur l’obligation de réserve de Blaise Compaoré à qui elles ont accordé le statut d’exilé politique. Si Blaise Compaoré réside en Côte d’Ivoire en tant qu’ivoirien par alliance, les autorités ivoiriennes devraient éviter qu’un de leurs concitoyens s’immisce dans les affaires intérieures du Burkina.
• Dans la province de la Kossi, certains partis politiques, malgré la décision portant suppression des conseils municipaux et régionaux, nomment des « conseillers » en remplacement des anciens élus locaux.
• Les candidatures annoncées de militaires en activité pour les prochaines élections présidentielles de 2015 remettent fortement en cause les principes d’équité et d’impartialité que tout candidat à la présidence se doit d’attendre. Au Burkina Faso, les militaires candidats doivent se mettre en position de disponibilité. Ils peuvent reprendre leurs activités immédiatement après les élections s’ils ne sont pas élus. Ces dispositions permettent aux militaires candidats de conserver et d’utiliser les pouvoirs qu’ils avaient quand ils étaient en activité. Pire encore, nous notons que les militaires qui ont annoncé leur candidature pour la présidentielle de 2015, n’ont pas attendu d’être en disponibilité pour le faire. Dans certains pays, les militaires candidats doivent avoir quitté définitivement l’armée entre 3 à 5 ans avant de pouvoir se présenter à une élection présidentielle. Les partis membres du CCPP demandent aux autorités de la transition de revoir les dispositions relatives aux candidatures militaires afin d’offrir à tous les candidats aux élections présidentielles d’octobre 2015 les mêmes droits.
Monsieur le Ministre,
C’est dans un souci de contribuer au renforcement de notre démocratie et de participer au bon déroulement de la transition que les partis politiques membres du CCPP ont jugé opportun de soumettre à votre appréciation les préoccupations ci- dessus rappelées. Ils se félicitent des résultats déjà atteints par la transition et apporteront toujours leur appui à toute initiative de votre part qui vise à consolider les capacités des acteurs de la transition dans la mise en œuvre dans la mise en œuvre des objectifs consensuels de la transition.
« Monsieur le Ministre,
Les partis politiques regroupés au sein du Cadre de Concertation de partis Politiques (CCPP) observent avec un vif intérêt le déroulement de la transition politique au Burkina Faso. Ils encouragent et soutiennent tous les efforts que les autorités de la transition ne cessent de développer en vue de réaliser les objectifs de la transition dan les délais fixés. Ils rappellent que l’objectif ultime qui est d’organiser des élections libres et transparentes en octobre 2015 ne pourrait être atteint que si le climat social est apaisé. Malheureusement, les partis membres de CCPP constatent avec regret que des activistes politiques et certains responsables administratifs travaillent à contre- courant de l’esprit de la transition.
C’est pourquoi et soucieux de contribuer à la mise en œuvre harmonieuse des objectifs de la transition, les partis politiques membres du CCPP souhaitent attirer votre aimable attention sur les préoccupations ci- après :
• Nous avons constaté qu’en dépit des instructions fermes qui ont été données aux responsables des collectivités décentralisées en vue de faciliter la délivrance des actes de naissance et des cartes d’identité burkinabè, des lourdeurs administratives persistent et rendent difficile l’obtention de la care d’électeur.
• Des jeunes se réclamant du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) ont organisé une caravane dans le but de rendre visite à l’ex président Blaise Compaoré, résidant actuellement en Côte d’Ivoire. Cette initiative peut être source de violence entre es communautés ivoiriennes et burkinabè vivant dans les deux pays et de dégradation du climat social déjà très tendu. Pour les partis membres du CCPP, Blaise Compaoré n’est ni un héros ni un martyr. Par ailleurs, ils estiment nécessaire que les autorités de la transition attirent l’attention des autorités ivoiriennes sur l’obligation de réserve de Blaise Compaoré à qui elles ont accordé le statut d’exilé politique. Si Blaise Compaoré réside en Côte d’Ivoire en tant qu’ivoirien par alliance, les autorités ivoiriennes devraient éviter qu’un de leurs concitoyens s’immisce dans les affaires intérieures du Burkina.
• Dans la province de la Kossi, certains partis politiques, malgré la décision portant suppression des conseils municipaux et régionaux, nomment des « conseillers » en remplacement des anciens élus locaux.
• Les candidatures annoncées de militaires en activité pour les prochaines élections présidentielles de 2015 remettent fortement en cause les principes d’équité et d’impartialité que tout candidat à la présidence se doit d’attendre. Au Burkina Faso, les militaires candidats doivent se mettre en position de disponibilité. Ils peuvent reprendre leurs activités immédiatement après les élections s’ils ne sont pas élus. Ces dispositions permettent aux militaires candidats de conserver et d’utiliser les pouvoirs qu’ils avaient quand ils étaient en activité. Pire encore, nous notons que les militaires qui ont annoncé leur candidature pour la présidentielle de 2015, n’ont pas attendu d’être en disponibilité pour le faire. Dans certains pays, les militaires candidats doivent avoir quitté définitivement l’armée entre 3 à 5 ans avant de pouvoir se présenter à une élection présidentielle. Les partis membres du CCPP demandent aux autorités de la transition de revoir les dispositions relatives aux candidatures militaires afin d’offrir à tous les candidats aux élections présidentielles d’octobre 2015 les mêmes droits.
Monsieur le Ministre,
C’est dans un souci de contribuer au renforcement de notre démocratie et de participer au bon déroulement de la transition que les partis politiques membres du CCPP ont jugé opportun de soumettre à votre appréciation les préoccupations ci- dessus rappelées. Ils se félicitent des résultats déjà atteints par la transition et apporteront toujours leur appui à toute initiative de votre part qui vise à consolider les capacités des acteurs de la transition dans la mise en œuvre dans la mise en œuvre des objectifs consensuels de la transition.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire