Brazzaville, Congo (CONGOSITE) - Le 8 mars dernier, à Brazzaville, le Front démocratique des partis et groupements politiques du centre solidaire (FDPGPCS) a organisé un méga-meeting. Au cours de ce meeting, le président du FDPGPCS, Luc Daniel Adamo Matéta, a souligné quelques raisons qui appellent à la révision (ou au changement) de la constitution congolaise en vigueur.
Le FDPGPCS regroupe plus de dix-huit partis du centre et
associations. Au cours de ce méga-meeting, il s’est prononcé en faveur
du changement de la constitution du 20 janvier 2002. Par ailleurs, le
président de cette plateforme s’est insurgé contre les «illuminés
politiques ou juristes» qui veulent prendre la constitution en otage.
Luc Daniel Adamo Matéta a d’abord situé le contexte dans lequel se trouvent l’Afrique et le Congo. «L’Afrique et le Congo en particulier se trouvent à un moment décisif de l’histoire : celui du réveil de l’Afrique et de sa restauration», a-t-il dit.
Au sujet de la constitution, il a dit que cette loi fondamentale comporte des faiblesses qui «découlent sans nul doute de la qualité des constitutions en présence dont celle du 20 janvier 2002. Souvent calquées sur le modèle occidental et ne tiennent pas compte de notre sustratum psychologique, sociologique, mental et de notre histoire ancienne».
Il a fait comprendre que «le Congo a besoin d’une constitution authentique qui tient compte des véritables aspirations des populations, c’est-à-dire la prospérité pour tous, la solidarité, le partage, l’entente, le bonheur et la paix. Une constitution qui ne peut contenir en soi les germes d’une auto destruction comme celle d’aujourd’hui».
«Nous devons faire preuve de beaucoup de discernement, car le lendemain du Congo en dépend (…) La constitution que nous appelons de tous nos vœux ne doit pas être otage de quelques illuminés politiques ou juristes, mais l’émanation de toutes les forces vives de la nation», a-t-il renchéri.
La déclaration du FDPGPCS, rendue publique à cette occasion, précise quelques faiblesses de la constitution actuelle. Selon le FDPGPCS, ces faiblesses entravent le contrôle de l’action gouvernementale par le parlement, puisque le parlement ne peut pas dissoudre le l’Assemblée nationale. Seul le chef de l’Etat détient ce pouvoir. La déclaration énumère quelques mesures discriminatoires par rapport à la limitation délibérée d’âge au positionnement aux élections présidentielles et sénatoriales de certaines catégories de Congolais.
Elle souligne également l’absence des dispositions pratiques pour assurer une souveraineté réelle ; l’absence des dispositions efficaces pour sécuriser nos frontières ; l’absence du socle des vertus et qui sous-tend les valeurs traditionnelles des Congolais, guidées par la justice et l’équité, la sagesse, la solidarité, le partage, le sens aigu de la famille élargie, la tolérance et l’ordre, vertus et valeurs qui constituent le mbongui ; l’absence d’une réelle dynamique de lutte contre le tribalisme et le renforcement de l’unité nationale ; l’absence d’une réelle vision de réduction significative des inégalités sociales ; le déséquilibre de la durée des mandats des différentes institutions fixé respectivement à sept ans pour le Président de la République, à cinq ans pour les parlementaires et les conseillers locaux, à six ans pour les sénateurs et à neuf ans pour la Cour constitutionnelle.
En conclusion, la déclaration stipule : «Fort de tout ce qui précède, le Front démocratique des partis et groupements politiques du centre solidaire, conscient des enjeux et de la nécessité pour notre pays de concilier la tradition et la modernité, se prononce favorablement pour le changement profond et véritablement consensuel de la Constitution du 20 janvier 2002». Le FDPGPCS a exhorté le chef de l’Etat, garant de la souveraineté nationale, à créer les conditions de garantir la tenue d’un dialogue inclusif devant prendre en compte toutes les préoccupations légitimes émises par la majorité, l’opposition, le centre et la société civile.
Luc Daniel Adamo Matéta a d’abord situé le contexte dans lequel se trouvent l’Afrique et le Congo. «L’Afrique et le Congo en particulier se trouvent à un moment décisif de l’histoire : celui du réveil de l’Afrique et de sa restauration», a-t-il dit.
Au sujet de la constitution, il a dit que cette loi fondamentale comporte des faiblesses qui «découlent sans nul doute de la qualité des constitutions en présence dont celle du 20 janvier 2002. Souvent calquées sur le modèle occidental et ne tiennent pas compte de notre sustratum psychologique, sociologique, mental et de notre histoire ancienne».
Il a fait comprendre que «le Congo a besoin d’une constitution authentique qui tient compte des véritables aspirations des populations, c’est-à-dire la prospérité pour tous, la solidarité, le partage, l’entente, le bonheur et la paix. Une constitution qui ne peut contenir en soi les germes d’une auto destruction comme celle d’aujourd’hui».
«Nous devons faire preuve de beaucoup de discernement, car le lendemain du Congo en dépend (…) La constitution que nous appelons de tous nos vœux ne doit pas être otage de quelques illuminés politiques ou juristes, mais l’émanation de toutes les forces vives de la nation», a-t-il renchéri.
La déclaration du FDPGPCS, rendue publique à cette occasion, précise quelques faiblesses de la constitution actuelle. Selon le FDPGPCS, ces faiblesses entravent le contrôle de l’action gouvernementale par le parlement, puisque le parlement ne peut pas dissoudre le l’Assemblée nationale. Seul le chef de l’Etat détient ce pouvoir. La déclaration énumère quelques mesures discriminatoires par rapport à la limitation délibérée d’âge au positionnement aux élections présidentielles et sénatoriales de certaines catégories de Congolais.
Elle souligne également l’absence des dispositions pratiques pour assurer une souveraineté réelle ; l’absence des dispositions efficaces pour sécuriser nos frontières ; l’absence du socle des vertus et qui sous-tend les valeurs traditionnelles des Congolais, guidées par la justice et l’équité, la sagesse, la solidarité, le partage, le sens aigu de la famille élargie, la tolérance et l’ordre, vertus et valeurs qui constituent le mbongui ; l’absence d’une réelle dynamique de lutte contre le tribalisme et le renforcement de l’unité nationale ; l’absence d’une réelle vision de réduction significative des inégalités sociales ; le déséquilibre de la durée des mandats des différentes institutions fixé respectivement à sept ans pour le Président de la République, à cinq ans pour les parlementaires et les conseillers locaux, à six ans pour les sénateurs et à neuf ans pour la Cour constitutionnelle.
En conclusion, la déclaration stipule : «Fort de tout ce qui précède, le Front démocratique des partis et groupements politiques du centre solidaire, conscient des enjeux et de la nécessité pour notre pays de concilier la tradition et la modernité, se prononce favorablement pour le changement profond et véritablement consensuel de la Constitution du 20 janvier 2002». Le FDPGPCS a exhorté le chef de l’Etat, garant de la souveraineté nationale, à créer les conditions de garantir la tenue d’un dialogue inclusif devant prendre en compte toutes les préoccupations légitimes émises par la majorité, l’opposition, le centre et la société civile.
Pour la petite histoire
Le FDPGCS a fait sa sortie officielle le 30 décembre 2014 à
Brazzaville. Parmi les partis et associations qui en font partie figure
l’Union pour la reconstruction et le développement du Congo (URDC), de
Luc Daniel Adamo Matéta. Cette plateforme a pour objectifs de promouvoir
une vision politique transparente et solidaire, assise sur des valeurs
universelles : amour ; paix ; tolérance ; éthique ; morale ; démocratie
pluraliste apaisée, participative et consensuelle ; solidarité ; justice
sociale ; parité.
Le FDPGCS prône la conquête pacifique du pouvoir et la gestion saine, devant favoriser la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes. Il lutte contre les vices tels que l’injustice, le favoritisme, la division sous toutes ses formes, l’égoïsme, l’enrichissement illicite, la corruption, les violences, l’exclusion et le clientélisme politique.
Ce nouveau front se propose aussi de développer la politique du genre en favorisant une meilleure intégration de la femme ainsi que la prise en charge de la jeunesse avec un accent sur les questions d’éducation, de santé, de formation et d’emploi. Enfin, il entend contribuer au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, à la stabilité, à la bonne gouvernance et à la croissance pour l’émergence du Congo.
Les partis membres du FDPGCE sont : l’URDC, le Centre constructif congolais (CCC) ; les Forces unies des partis du centre du Congo (FUPCC), la Coalition du centre-gauche (CCG), le Forum des républicains congolais FRC), le Parti nationaliste africain (PANA), le Parti démocratique congolais (PDC), le Parti écologique congolais (OEC), l’Organisation des jeunes démocrates (OJD), le Parti panafricain pour l’alternance démocratique (PPAD), le Parti rénovateur pour l’unité du Congo (PRUC), le Mouvement pour le changement du Congo (MCC), le Mouvement pour la démocratie et le changement, la Nouvelle race(N.ra), le Parti pour l’unité et la démocratie (PUD), le Parti africain des pauvres (PAP), le Mouvement national des patriotes du Congo (MNPC) et l(Union pour la démocratie et la nation congolaise 4 pôles (UNDC-4p).
Le FDPGCS prône la conquête pacifique du pouvoir et la gestion saine, devant favoriser la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes. Il lutte contre les vices tels que l’injustice, le favoritisme, la division sous toutes ses formes, l’égoïsme, l’enrichissement illicite, la corruption, les violences, l’exclusion et le clientélisme politique.
Ce nouveau front se propose aussi de développer la politique du genre en favorisant une meilleure intégration de la femme ainsi que la prise en charge de la jeunesse avec un accent sur les questions d’éducation, de santé, de formation et d’emploi. Enfin, il entend contribuer au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, à la stabilité, à la bonne gouvernance et à la croissance pour l’émergence du Congo.
Les partis membres du FDPGCE sont : l’URDC, le Centre constructif congolais (CCC) ; les Forces unies des partis du centre du Congo (FUPCC), la Coalition du centre-gauche (CCG), le Forum des républicains congolais FRC), le Parti nationaliste africain (PANA), le Parti démocratique congolais (PDC), le Parti écologique congolais (OEC), l’Organisation des jeunes démocrates (OJD), le Parti panafricain pour l’alternance démocratique (PPAD), le Parti rénovateur pour l’unité du Congo (PRUC), le Mouvement pour le changement du Congo (MCC), le Mouvement pour la démocratie et le changement, la Nouvelle race(N.ra), le Parti pour l’unité et la démocratie (PUD), le Parti africain des pauvres (PAP), le Mouvement national des patriotes du Congo (MNPC) et l(Union pour la démocratie et la nation congolaise 4 pôles (UNDC-4p).
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