On
croyait Michel Kafando, le président de la transition du Burkina,
condamné à jouer les seconds rôles en attendant les élections. C'est
pourtant son Premier ministre, lieutenant-colonel Zida, qui est en
difficulté, pas lui, le diplomate quasi inconnu il y a encore trois
mois. Lorsque son nom est sorti du képi des militaires en novembre 2014,
personne ne donnait cher de sa peau. À première vue, Michel Kafando,
diplomate retraité, inconnu du grand public, ne pesait pas bien lourd
face au lieutenant-colonel Zida, patron de l'après-Compaoré nommé à la
tête du gouvernement de transition. Dans le binôme bancal qu'il était
appelé à former avec le Premier ministre, le président était perçu comme
le maillon faible.
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