CONGO BRAZZAVILLE, (BRAZZAVILLE) – La République du Congo affiche la volonté de s’inspirer de l’expérience du Bénin en matière de la promotion des Centres de développement de l’entrepreneuriat agricole et rural. La ministre des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat (PMEA), Yvonne Adélaïde Mougany, a effectué récemment une visite de travail à Porto-Novo, au Bénin, où elle a visité le Centre Songhaï, qui est un modèle d’une exploitation diversifiée.
Au cours de son séjour, Yvonne Adélaïde Mougany a eu des entretiens avec quelques personnalités béninoises, parmi lesquelles la ministre de la micro finance, de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, Marie-Laurence Sranon Sossou. Les deux dames ont parlé de la dynamisation des visions de développement des chefs d’Etat des deux pays. La ministre béninoise a présenté, avec l’appui des directeurs de ses structures sous tutelle, les projets et opportunités d’emploi et de l’entreprenariat mis en place par le gouvernement de son pays en faveur de la jeunesse. «Beaucoup d’initiatives et de mesures ont été prises pour barrer les frontières à la pauvreté, au chômage et au sous-emploi», a-t-elle affirmé, tout en saluant la visite de son homologue du Congo.
La ministre congolaise des PMEA a précisé que l’objectif de sa visite était de s’imprégner des dispositifs techniques et structurels mis en place par le gouvernement béninois pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes. Elle a salué les nombreuses mesures prises par le gouvernement pour les jeunes et femmes, indiquant qu’elles sont impressionnantes et méritent une grande reconnaissance. Aussi a-t-elle promis de les adapter aux réalités de son pays.
Yvonne Adélaïde Mougany s’est également entretenu avec le ministre béninois en charge de l’artisanat, jean Michel Babalola. Leurs entretiens ont porté sur l’apport de l’artisanat dans l’économie béninoise. M. Babalola a soutenu que l’artisanat apporte une valeur ajoutée significative à l’économie et emploie la moitié de la population, soit environ 4,5 millions de Béninois.
Dans cette même dynamique, le Fonds national de promotion de l’artisanat, qui est une structure de soutien aux groupements d’artisans, garantit des prêts au bénéfice des artisans auprès des institutions financières. Par ailleurs, le volet sécurité sociale est assurée par des mutuelles de santé.
La ministre congolaise des PMEA a précisé que l’objectif de sa visite était de s’imprégner des dispositifs techniques et structurels mis en place par le gouvernement béninois pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes. Elle a salué les nombreuses mesures prises par le gouvernement pour les jeunes et femmes, indiquant qu’elles sont impressionnantes et méritent une grande reconnaissance. Aussi a-t-elle promis de les adapter aux réalités de son pays.
Yvonne Adélaïde Mougany s’est également entretenu avec le ministre béninois en charge de l’artisanat, jean Michel Babalola. Leurs entretiens ont porté sur l’apport de l’artisanat dans l’économie béninoise. M. Babalola a soutenu que l’artisanat apporte une valeur ajoutée significative à l’économie et emploie la moitié de la population, soit environ 4,5 millions de Béninois.
Dans cette même dynamique, le Fonds national de promotion de l’artisanat, qui est une structure de soutien aux groupements d’artisans, garantit des prêts au bénéfice des artisans auprès des institutions financières. Par ailleurs, le volet sécurité sociale est assurée par des mutuelles de santé.
Le Centre Songhaï : un modèle d’une exploitation diversifiée
Le Centre Songhaï du Bénin que la ministre Mougany a visité défend, depuis presque 30 ans, l’idée selon laquelle la croissance et le développement de l’Afrique passent par l’entreprenariat agricole. C’est une immense ferme qui a fait du bio avant l’heure et qui propose même plus. On produit, on transforme et on vend sur place : c’est un modèle de fonctionnement intégré. Ignoré pendant longtemps par les gouvernements, ce centre a désormais le vent en poupe.
Il est vrai qu’en Afrique, l’agriculture demeure encore une agriculture de subsistance, caractérisée par une faible productivité, l’absence de technologies appropriées et d’une diversification capable de créer une véritable dynamique entrepreneuriale dans le secteur. Néanmoins, des opportunités de génération de revenus et de création d’emplois existent dans le secteur agricole. Les Béninois ont compris que pour traduire ces opportunités en réalité, une nouvelle génération d’entreprises agricoles et de nouvelles compétences visant le marché mondial étaient indispensables : il s’agit d’une réforme qui nécessite un changement radical tant dans la manière de voir le secteur que dans les systèmes de production.
Le centre Songhaï s’inscrit dans cette dynamique. Le Bénin a de grands potentiels agricoles et occupe une position stratégique qui lui permet de s’ouvrir au marché dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Environ 67% de la population béninoise vivent de l’agriculture, qui reste marquée par la monoculture du coton, principal produit d’exportation ; la faible diversification et une forte vulnérabilité aux chocs exogènes.
Songhaï est un centre de formation, de production, de recherche et de développement en agriculture durable reposant sur un système intégré de production qui crée une alliance entre l’homme, l’environnement et la technologie. Les expériences de Songhaï ont démarré sur un hectare de terre abandonné, octroyé par le gouvernement béninois dans la banlieue de Porto-Novo, situé dans le département de l’Ouémé. Depuis, cette parcelle est devenue le siège du centre ainsi que sa première «Ferme-école». S’étendant sur 15 hectares, c’est l’un des plus productifs centres de la région.
Au fil des ans, le centre s’est développé et d’autres sites ont été implantés à Savalou dans le département du Zou ; à Parakou dans le département du Borgou ; à Lokossa dans le département du Mono ; à Kinwédji dans le Mono. Cette expansion géographique du mouvement Songhaï a gagné progressivement les autres pays de la sous-région ouest-africaine, tels que le Nigéria.
La République du Congo veut aussi bénéficié de l’expérience de Songhaï. «Au Congo, nous avons de l’eau, de grandes étendues de terres qui nous permettent de réa liser notre programme de développement de l’entrepreneuriat rural. Ce que nous venons de voir à Songhaï peut également être réalisé au Congo. Nous attendons de pouvoir mettre en place une sorte de coopération avec les responsables de Songhaï pour étudier la nature du projet que nous pourrions développer dans notre pays, surtout que 2015 a été décrétée « année de l’entreprise. Nous pouvons développer la sécurité alimentaire à partir de cette expérience, l’objectif étant de lutter contre la pauvreté», a déclaré Yvonne Adélaïde Mougany.
Il est vrai qu’en Afrique, l’agriculture demeure encore une agriculture de subsistance, caractérisée par une faible productivité, l’absence de technologies appropriées et d’une diversification capable de créer une véritable dynamique entrepreneuriale dans le secteur. Néanmoins, des opportunités de génération de revenus et de création d’emplois existent dans le secteur agricole. Les Béninois ont compris que pour traduire ces opportunités en réalité, une nouvelle génération d’entreprises agricoles et de nouvelles compétences visant le marché mondial étaient indispensables : il s’agit d’une réforme qui nécessite un changement radical tant dans la manière de voir le secteur que dans les systèmes de production.
Le centre Songhaï s’inscrit dans cette dynamique. Le Bénin a de grands potentiels agricoles et occupe une position stratégique qui lui permet de s’ouvrir au marché dans la sous-région de l’Afrique de l’Ouest. Environ 67% de la population béninoise vivent de l’agriculture, qui reste marquée par la monoculture du coton, principal produit d’exportation ; la faible diversification et une forte vulnérabilité aux chocs exogènes.
Songhaï est un centre de formation, de production, de recherche et de développement en agriculture durable reposant sur un système intégré de production qui crée une alliance entre l’homme, l’environnement et la technologie. Les expériences de Songhaï ont démarré sur un hectare de terre abandonné, octroyé par le gouvernement béninois dans la banlieue de Porto-Novo, situé dans le département de l’Ouémé. Depuis, cette parcelle est devenue le siège du centre ainsi que sa première «Ferme-école». S’étendant sur 15 hectares, c’est l’un des plus productifs centres de la région.
Au fil des ans, le centre s’est développé et d’autres sites ont été implantés à Savalou dans le département du Zou ; à Parakou dans le département du Borgou ; à Lokossa dans le département du Mono ; à Kinwédji dans le Mono. Cette expansion géographique du mouvement Songhaï a gagné progressivement les autres pays de la sous-région ouest-africaine, tels que le Nigéria.
La République du Congo veut aussi bénéficié de l’expérience de Songhaï. «Au Congo, nous avons de l’eau, de grandes étendues de terres qui nous permettent de réa liser notre programme de développement de l’entrepreneuriat rural. Ce que nous venons de voir à Songhaï peut également être réalisé au Congo. Nous attendons de pouvoir mettre en place une sorte de coopération avec les responsables de Songhaï pour étudier la nature du projet que nous pourrions développer dans notre pays, surtout que 2015 a été décrétée « année de l’entreprise. Nous pouvons développer la sécurité alimentaire à partir de cette expérience, l’objectif étant de lutter contre la pauvreté», a déclaré Yvonne Adélaïde Mougany.
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