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lundi 1 décembre 2014

Retrait de la certification ISO 14001: La Snim déraille

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altMalgré les nons-dits, la Snim traverse un climat de morosité sans précédent. Et comme un malheur ne vient jamais seul et en dépit de la tentative de son directoire de l’occulter la Snim vient dans la cascade de ses difficultés de se voir retirer la certification Iso 14001, apprend-on de source interne à l’entreprise.
La mauvaise gestion et la malgouvernance de l’entreprise y seraient pour beaucoup explique notre source qui précise que la Snim malgré les « 5 glorieuses » (les 5 dernières années) entame une descente vertigineuse ».  C’est un nouveau revers pour la Snim qui n’en pas besoin. 
Avec la perte de la certification ISO 14001 obtenue après de longues années de réformes contraignantes mais salvatrices, l’entreprise perd ainsi sa crédibilité en tant que société responsable et citoyenne.  « La norme ISO 14001 définit une série d'exigences spécifiques à la mise en place d'un système de management environnemental au sein d'une organisation » (wikipedia).La remise en cause de certification est l’expression du climat de gestion délétère de l’entreprise.

La chute du cours du fer , qui accuse – de 40% sur le marché international pourrait précipiter le gouffre dans lequel plonge résolument l’entreprise. La stagnation de la production le premier semestre de 2014 (13 milles tonnes) et le rôle de tirelire que lui fait jouer l’Etat puisant les financements inopinés de projets dans ses caisses comme l’achat d’avions de la MAI et le prêt de  15 milliards à la Société privée Ennajah pour la construction de l’aéroport international de Nouakchott seraient autant de facteurs aggravant sa promiscuité financière.
Selon la même source, la direction de l’entreprise est à cours d’idées, sans aucune stratégie pour à défaut de sortir de l’ornière parer à la crise qui la frappe déjà. Pour le moment « elle observe impuissante l’effet boule de neige qui continue de menacer sérieusement l’avenir même de l’entreprise».
«L’appel du Chef de l’Etat à se serrer la ceinture vient un peu trop tard » renchérit notre interlocuteur pour qui la seule solution est un « changement de cap dans la priorisation des objectifs assignés à l’entreprise et dans son mode opératoire ». Le reste n’est qu’un « vieux pieux » ajoute-t-il qui a aura beaucoup d’incidence sur le climat social de l’entreprise.
Pour espérer se redresser, enfin, explique-t-on de même source, « l’entreprise incapable d’influer sur le cours des événements va devoir se recroqueviller pendant plusieurs années en espérant que les cours du fer retrouvent un autre cours ». Le bilan des prochaines années reste donc très pessimiste avec la débandade enregistrée parmi les sociétés étrangères dont certaines pourraient sortir du pays sur la pointe des pieds.

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