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mardi 23 décembre 2014

Prévarication dans le trésor public: Les révélations augurent du pire !

12:31
altAlors que le président Mohamed Ould Abdelaziz reconnait implicitement l’échec de sa campagne contre la gabegie, les déballages dans les affaires des détournements au trésor public à Aioun et Nouadhibou risquent de faire éclater d’amères surprises.
En effet, las de constater que les deniers publics n’étaient pas aussi sécurisés, le président Mohamed Ould Abdelaziz qui avait enfourché le cheval de la lutte contre la prévarication des deniers publics promet encore de sévir par la mise en place de nouvelles mesures plus « coercitives ».
Néanmoins, nous apprenons que dans ces dernières affaires révélées à l’opinion publique suite à des enquêtes entre 2010 et 2012, sur les budgets de l’Etat, les résultats seraient effarants dans la manière dont les deniers publics sont gérés.
En effet, et en attendant que les personnes inquiétées dans ces différentes affaires vident leurs sacs beaucoup d’interrogations fusent sur des fortunes faramineuses entassées notamment pendant ces différentes années à Aioun, par exemple, où aucune activité économique d’’envegure dans cette région ne pourrait justifier l’amoncellement de ces milliards. D’où la question légitime de savoir d’où proviendrait cet argent dans lequel le trésorier puisait ? Pendant ces trois années, combien de personnes a-t-il pu arroser dans l’establishment financier pour ne pas être inquiété ?
En tout état de cause, s’il a pu être extradé du Sénégal, il aurait déjà livré aux enquêteurs le nom de personnalités haut placées qu’il arrosait bien. Idem semble-t-il aussi pour le second comptable que les autorités marocaines devraient extrader sous peu et qui pourrait livrer des noms de personnalités censées « intouchables » dans le pays.
Les jours à venir et suite aux enquêtes ouvertes, plusieurs hauts responsables de l’Etat devraient être indexés dans ces affaires scabreuses que le Chef de l’Etat promet de poursuivre « jusqu’au bout ». Va-t-il faire marche arrière en découvrant que ces personnalités lui sont très proches ?
Beaucoup en doutent en raison de la tournure de l’affaire prise par les révélations de l’un de ses plus proches amis, Cheikh Ould Baya, reconnaissant user de 48% des amendes de la Dspcm, soit 3 à 4 milliards d’ouguiyas par an alors que les masses laborieuses du pays n’arrivent pas à s’assurer trois repas digne au quotidien.
Une justice sélective est pire que pas de Justice du tout.

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