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mercredi 3 décembre 2014

Le Cap Vert poursuit son plan de privatisations avec l’assureur Garantia Seguros

Esana Carvalho, le ministre adjoint des finances.
L'office des partenariats publics-privés au Cap Vert, a indiqué le 2 décembre 2014, que le gouvernement avait décidé de céder les 4821 parts qu'il détenait au sein de l'entreprise d'assurance Garantia Seguros aux employés de cette dernière, pour le prix de 6000 escudos locales, a-t-on appris de sources médiatiques locales.
L'opération devrait donc permettre à l’État de mobiliser près de 29 millions d'escudos, soit environ 331 000 $. Mais, selon Esana Carvalho, le ministre adjoint des finances qui suit le dossier, cette action publique s'inscrit dans la suite d'un processus visant à faire sortir le gouvernement du capital de certaines entreprises où il détient encore des parts minoritaires
« Nous avons relancé (le processus) avec la Banco Comercial do Atlântic, où nous avons cédé nos 10% de capital. Nous envisageons de poursuivre avec d'autres entreprises telles que la Société nationale des hydrocarbures et des lubrifiants ( Empresa Nacional de Combustíveis e Lubrificantes) ou encore l'entreprise Promotora, Atlantic Tuna et l'Hôtel Atlantico » , a fait savoir M. Carvalho selon des propos rapportés par la presse du Cap Vert.
Le processus de désengagement par l'Etat capverdien de ses parts dans les entreprises a débuté en 1998, avec la création d'un comité de privatisation et de la Bourse du Cap Vert. On notera toutefois que si le processus s'est poursuivi de manière soutenue, le mouvement n'est pas allé de pair avec la progression du marché financier, qui lui a un peu stagné. La Bolsa de Cabo Verde compte à ce jour 4 entreprises, avec des volumes d'échange très faibles.

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