Pages

lundi 1 décembre 2014

LE BURKINA NOUVEAU EST ARRIVÉ !

SERMONS DU VIEUX YELMIGHAN

C’est connu, c’est Michel Kaf qui s’est assis sur l’ancien fauteuil de Blaise. C’est lui qui a été choisi pour porter les costumes abandonnés à Kosyam. Michel Kaf, heu attention hein, c’est Michel Kafando que j’appelle comme ça.
Je préfère préciser, sinon de lugubres personnes vont penser que Kafando c’est Kafando, alors qu’il y a Kafando dans Kafando. Même si dans les temps sombres un Kafando pouvait en cacher un autre, cette époque est révolue. Voilà on est clair maintenant.
Ce Kaf, est un Kaf de transition, il est même un djina, il connait déjà « les écueils et l’immensité de la tâche » qui l’attendent. Heureusement que le comité de désignation a été vigilant, on serait passé à côté d’un génie de taille. Bon maintenant trêve de bavardage et au travail tout le monde !
Et le militaire engendra un civil, qui engendre un militaire
Kaf c’est le candidat des militaires, mais souvenons nous que « le coq a un seul propriétaire, mais il chante pour tout le village ». Mais bon ce proverbe ne peut nous empêcher de penser à Poutine. Lorsqu’il était coincé, au lieu de prendre exemple sur Blaise et modifier sa constitution, tout homme fort qu’il est, il a fait la « passe » à un pantin, Medvedev.
Attention hein je ne dis pas que Kaf est un pantin et lorsque le pantin était lui-même coincé, il a refait la passe à Poutine. Bon faisons simple, le militaire Zida a nommé le civil Kafando à Kosyam et le civil Kafando a nommé le militaire Zida à la primature. On appelle ça en bon français un échange de bons procédés. Mais soyons tranquille, chaque pays a son histoire.
Une société civile… si vile
Comme on s’y attendait, après la pluie la mangeaille. Tous les petits quelqu’un, parce qu’ils ont marché, chacun voulait être député ou ministre. Entre nous, un peu de sérieux, comment quelqu’un qui tient une pancarte où il est écrit « Bilaise digage » veut être ministre juste parce qu’il croit que c’est à la vue de sa pancarte que le président a fui.
Si j’étais Michel Zida, heu non Isaac Kafando, oh zut, je vais y arriver, je voulais dire Michel Kafando, j’allais réduire le salaire versé aux ministres et leur attribuer une seule voiture et aux parlementaires de transition aucune indemnité, c’est le patriotisme qui doit prévaloir pour cette transition.
Karissa ! Même des organisations créées le lendemain de la fuite du président veulent manger. Attention ! l’insurrection n’a pas pour objectif de remplacer les rapaces d’hier par une nouvelle classe de rapaces. On ne chasse pas les vautours pour laisser des éperviers et des aigles à « appétit vorace » envahir les champs.
Médiateur cherche terre d’asile
Quand on est chassé par une spatule, on ne se refugie pas chez ses beaux-parents, ça porte malheur. Et puis en Côte d’Ivoir,e ADO parle trop d’élections présidentielles de 2015, alors qu’il est de notoriété publique qu’on ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu.
L’ancien homme fort n’en pouvait plus, donc il a immigré dans un vrai royaume au côté d’un vrai naaba. Là-bas, il est certain de ne plus entendre parler de mandat présidentiel et puis l’Algérie n’est pas loin, il y a la médiation qu’il gérait sur le Mali qui s’est transportée là-bas.
Mais bon ici au Faso, on avance et notre brave Zida est là pour nous réconforter. Devant tout le monde il a prévenu « désormais les hommes politiques devront obligatoirement écouter leur peuple ». C’est clair et net, un président ou un ministre est d’abord par définition un serviteur du peuple. Mais zut, ni Kaf, ni Zida ne sont des hommes politiques donc pendant un an, c’est le peuple qui doit les écouter, on s’est fait avoir.
Un attelage civilo-militaire pour une société d’espérance
Mais malgré tout ça réjouissons-nous avec le président ghanéen, car « l’espoir d’une démocratie dans la stabilité est tissé au Burkina ». A nous, à vous jeunesse, d’ouvrir l’œil et le bon pour veiller sur cette transition, afin que personne ne pervertisse notre lutte, parce que le message du peuple est clair et Kaf de transition l’a entendu. Youpi ! plus  jamais d’injustice, plus jamais de gabegie, plus jamais de corruption.
Yelmighan

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire