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vendredi 28 novembre 2014

Transport fluvial : le ministre Mokoki apprécie l'expérience du Brésil

Le Brésil a développé une expérience dans la gestion commerciale du secteur fluvial. Le ministre des Voies navigables et de l’économie fluviale, Gilbert Mokoki, qui y a séjourné du 12 au 21 novembre dernier nourrit une ambition : un mémorandum d’entente avec le Brésil. 
Le ministre Gilbert Mokoki a fait le point de sa mission au Brésil le 26 novembre à Brazzaville lors d’un échange avec la presse nationale. Cette mission de travail de dix jours a permis à la délégation de s’imprégner de la bonne gestion du secteur fluvial dans ce pays qui compte 60.000 km de voies d’eau dont 42.000 km sont navigables. «Nous avons été au Brésil pour étudier l’expérience brésilienne dans la gestion du bassin de l’Amazonie. Ce voyage nous a conduits dans plusieurs villes brésiliennes. À l’occasion, nous avons eu des entretiens avec plusieurs organismes qui gèrent les questions de transport fluvial au Brésil », a souligné le ministre Gilbert Mokoki. 
Ainsi, conformément à son agenda de mission, le ministre des voies navigables et de l’économie fluviale a eu des entretiens avec plusieurs structures brésiliennes impliquées dans la gestion du secteur fluvial. Au nombre des structures rencontrées : l’Agence nationale des transports fluviaux du Brésil ; le secrétariat général des ports ; les ports publics et privés ; des terminaux privés ainsi que les responsables des facultés d’ingénierie navale du Brésil. «Nous avons constaté, dans un premier temps, que le Brésil a une riche expérience dans la gestion des ports publics avec terminaux des ports privés...Cette riche expérience nous a beaucoup intéressés », s’est réjoui le ministre Gilbert Mokoki. C’est tenant compte de cette expérience réussie du Brésil, le ministre des voies navigables entend développer une coopération avec ce pays qui compte six bassins hydrographiques. Son ambition, en signant cet accord de partenariat, est de tirer profit du savoir-faire brésilien afin de mieux développer le plan d’action de son département.
Ce plan de travail, selon Gilbert Mokoki, consiste dans un premier temps, entre autres, à baliser de fonds en comble l’ensemble des cours d’eau navigables du Congo, à les rendre navigables toute l’année, puis à développer les structures portuaires. Notons que le Brésil compte huit millions de km2 pour deux-cent millions d’habitants.

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