CONGO BRAZZAVILLE, (CONGOSITE) – Un atelier de validation du guide de surveillance des décès maternels, infantiles et néonatals en République du Congo se tient du 5 au 6 novembre à Brazzaville. L’objectif est de renforcer la notification et l’analyse des décès maternels, infantiles et néonatals à travers le système de surveillance intégrée de la maladie et riposte.
Conformément aux engagements pris par les Chefs d’Etat et de gouvernement africains, lors du Sommet tenu en 2011 à Kampala (Ouganda), notamment sur l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle et infantile dans la région africaine, la République du Congo, qui considère la santé maternelle comme un problème majeur de santé publique, a élaboré un guide de surveillance des décès maternels, infantiles et néonatals.
A quelques mois de 2015, date butoir pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le Congo est encore loin du compte en matière de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Ce, en dépit des progrès réalisés depuis 2005 : entre 2005 et 2011, la mortalité maternelle est passée de 781 à 426 décès pour 100.000 naissances vivantes et la mortalité néonatale de 33.000 à 22.000.
La revue intermédiaire de la feuille de route nationale faite en 2013, a permis de relever des faiblesses importantes qui portent sur des problèmes de gouvernance ; le déficit en ressources humaines, matériels et financiers alloués à ce secteur ; des avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité ; l’hypertension artérielle et les dystocies ; etc.
L’atelier qui se tient du 5 au 6 novembre et qui réunit des cadres des différents secteurs de santé, permet aux participants de partager leurs expériences sur l’intégration des décès maternels, infantiles et néonatals à la liste des maladies ; d’enrichir mutuellement et d’accroitre leurs compétences respectives en vue de renforcer le système de surveillance épidémiologique et le programme de prévention de la mortalité maternelle et infantile en équation avec les réalités du pays.
La surveillance permet précisément d’identifier, de notifier, de quantifier, de cartographier, de déterminer systématiquement les causes des décès maternels, infantiles et néonatals, ainsi que les possibilités de les éviter. Elle permet également d’utiliser l’information fiable afin de mener des actions de prévention pour les décès futurs. Par ailleurs, la notification de tous les décès maternels et infantiles permet de mieux comprendre le profil épidémiologique des maternels dans le pays.
Selon la représentante de l’MS au Congo, Fatoumata Binta Diallo, l’on doit sortir des incantations pour aller vers la matérialisation des actions. Elle a réitéré l’engagement de l’OMS d’accompagner le gouvernement congolais dans ses efforts visant la réduction de la mortalité maternelle et infantile et l’amélioration de la santé des communautés et des familles, pour une population saine, gage du développement du pays.
Les travaux de l’atelier ont été ouvert par le représentant du ministre de la santé et de la population, Damase Bodzogo ; en présence de Mme Fatoumata Binta Diallo.
A quelques mois de 2015, date butoir pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le Congo est encore loin du compte en matière de réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile. Ce, en dépit des progrès réalisés depuis 2005 : entre 2005 et 2011, la mortalité maternelle est passée de 781 à 426 décès pour 100.000 naissances vivantes et la mortalité néonatale de 33.000 à 22.000.
La revue intermédiaire de la feuille de route nationale faite en 2013, a permis de relever des faiblesses importantes qui portent sur des problèmes de gouvernance ; le déficit en ressources humaines, matériels et financiers alloués à ce secteur ; des avortements pratiqués dans de mauvaises conditions de sécurité ; l’hypertension artérielle et les dystocies ; etc.
L’atelier qui se tient du 5 au 6 novembre et qui réunit des cadres des différents secteurs de santé, permet aux participants de partager leurs expériences sur l’intégration des décès maternels, infantiles et néonatals à la liste des maladies ; d’enrichir mutuellement et d’accroitre leurs compétences respectives en vue de renforcer le système de surveillance épidémiologique et le programme de prévention de la mortalité maternelle et infantile en équation avec les réalités du pays.
La surveillance permet précisément d’identifier, de notifier, de quantifier, de cartographier, de déterminer systématiquement les causes des décès maternels, infantiles et néonatals, ainsi que les possibilités de les éviter. Elle permet également d’utiliser l’information fiable afin de mener des actions de prévention pour les décès futurs. Par ailleurs, la notification de tous les décès maternels et infantiles permet de mieux comprendre le profil épidémiologique des maternels dans le pays.
Selon la représentante de l’MS au Congo, Fatoumata Binta Diallo, l’on doit sortir des incantations pour aller vers la matérialisation des actions. Elle a réitéré l’engagement de l’OMS d’accompagner le gouvernement congolais dans ses efforts visant la réduction de la mortalité maternelle et infantile et l’amélioration de la santé des communautés et des familles, pour une population saine, gage du développement du pays.
Les travaux de l’atelier ont été ouvert par le représentant du ministre de la santé et de la population, Damase Bodzogo ; en présence de Mme Fatoumata Binta Diallo.
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