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vendredi 28 novembre 2014

La défiance des PME internationales face au potentiel de croissance en Afrique

Charles Brewer, directeur général de DHL Express Afrique subsaharienne.
D’après une étude approfondie réalisée par l’Economist Intelligence Unit (EIU), près de 40 % des petites et moyennes entreprises (PME) mondiales ne voient pas l’Afrique comme une opportunité de croissance, malgré les nombreux exemples de croissance économique positive et le développement de la classe moyenne dans cette région.
Tandis que de nombreuses multinationales et entreprises publiques profitent activement des opportunités qu’offre l’Afrique, les PME continuent d’avoir une certaine appréhension vis-à-vis du continent et préfèrent se tourner vers d’autres marchés émergents. c’est ce que révèle le rapport réalisé par l’Economist Intelligence Unit pour le compte de DHL.
« Le fait que les PME prévoient de générer jusqu’à 50 % de leur chiffre d’affaires à l’international d’ici 2019 est un point extrêmement positif qui souligne les nombreuses opportunités pour l’Afrique en termes d’investissement et de création d’emplois. » explique Charles Brewer, directeur général de DHL Express Afrique subsaharienne. Malgré, les difficultés actuelles pour attirer les PME mondiales, les conclusions de l’étude mettent en avant le potentiel inexploité de ce continent. Il ressort de cette étude, menée auprès de 480 chefs de PME et experts appartenant à des groupes de pression du monde des affaires, que les PME sont découragées par la faiblesse de la consommation moyenne des ménages africains, les défis culturels et le manque d’infrastructure ainsi que par la corruption et l’instabilité politique de la région. Le plus grand défi consiste à surmonter des environnements de marché différents. La mauvaise qualité de l’infrastructure du marché cible, l’instabilité politique, les dépenses administratives nécessaires pour établir une présence locale et les différences culturelles dans la manière de faire des affaires ont toutes été citées par les chefs d’entreprise interrogés comme étant des facteurs qui les ont dissuadés d’entrer sur de nouveaux marchés.

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