La réunion de haut de niveau de la CEDEAO sur la transition au Burkina a pris fin tard dans la soirée, ce 5 novembre 2014, par un communiqué final. Les différentes parties ont convenu de procéder à la levée de la suspension de la constitution en vue d’aboutir à la mise en place d’un gouvernement de transition. Les parties ont également convenu de désigner dans l’urgence une « éminente personnalité » pour présider cette transition.
Les parties ont particulièrement félicité le lieutenant-colonel Isaac Zida et l’ensemble des forces de défense et de sécurité qui ont assuré l’ordre et la loi et aussi accepté de transférer le pouvoir à un organe civil.
Le président en exercice de la CEDEAO s’est montré plutôt confiant quant à la suite. Concernant par exemple les menaces de sanctions qui pèsent sur le Burkina si une transition civile n’est pas mise en place avant deux semaines, John Dramani a dit avoir foi, après s’être entretenu avec des hommes et des femmes qu’il a trouvés «emplis de passion pour leur pays », que la transition sera mise en place d’ici ce week-end.
Quand est-il du grabuge qui né suite à la présence des représentants de l’ex-majorité lors de la rencontre ? Le président ghanéen dit comprendre cette situation, mais il estime qu’une transition qui est censée représenter toute la société burkinabè ne saurait exclure des « frères et sœurs ».
C’est aux Burkinabè de désigner le président de la transition
En ce qui concerne la désignation de la personnalité qui doit gérer la transition, John Dramani a assuré que les Chefs d’Etat de la CEDEAO n’étaient pas venus au Burkina pour repartir avec un nom. « C’est au peuple burkinabè de désigner cette personnalité », a-t-il indiqué.
Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition politique, a dit être satisfait par la méthode utilisée par les Chefs d’Etat de la CEDEAO, ainsi que la compréhension dont ils ont fait preuve vis-à-vis de la situation du pays.
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