iGFM – (Dakar)
Le Programme d’Appui aux Initiatives de Solidarité pour le Développement
(PAISD) entre dans sa deuxième phase active qui « s’articule » autour
de quatre thématiques d’intervention, notamment le soutien aux
promoteurs, le financement de projet, la mobilisation de ressource et la
capitalisation des expériences, indique une source officielle.
Cette deuxième phase commence avec la
réunion du comité de pilotage au Novotel mardi 30 septembre 2014, sous
la coprésidence de Maxime Jean Simon Ndiaye, ministre, secrétaire
général de la présidence de la République, et de M. Jean Félix-Paganon,
Ambassadeur de France au Sénégal. Selon la source, l’objectif de cette
rencontre est de faire le bilan de la phase I du PAISD et de présenter
et valider les orientations de la phase II.
La deuxième phase de ce programme
s’articule autour du « soutien aux promoteurs d’investissement
économique privé, individuels et collectifs »; du « financement de
projet d’appui au développement territorial des régions d’origine » ; de
la « mobilisation des ressources humaines de la diaspora » et de la
« capitalisation des expériences des migrants et le développement des
partenariats ».
Lancé le 26 juin 2009, le Programme
d’Appui aux Initiatives de Solidarité pour le Développement est un
dispositif bilatéral de la coopération entre la France et le Sénégal
visant à soutenir le potentiel de solidarité et d’investissement des
ressortissants sénégalais établis en France au profit du développement
économique et social de leur pays d’origine.
La structuration et la
professionnalisation des initiatives des migrants permettront
d’envisager, au cours de cette deuxième phase du PAISD, des
interventions à fort potentiel pour le développement des territoires au
Sénégal, précise la source.
Selon toujours elle, 92 projets d’appui
au développement local ont été réalisés pour un financement de 6.9
Milliards FCFA améliorant l’accès aux services sociaux de base, depuis
le démarrage du PAISD. iGFM apprend que l’accompagnement des migrants a
permis la création de 166 entreprises, 700 emplois et un investissement
de 2 Milliards FCFA au Sénégal et 35 experts de la diaspora, hautement
qualifiés ou jeunes volontaires, ont été mobilisés au profit de
structures sénégalaises.
Engagé par ailleurs dans lutte contre la fracture numérique, le PAISD
a « réalisé 6 centres multimédia d’accès aux TIC en région ». En
France, le dispositif mobilise 25.000 sénégalais et 350 associations de
ressortissants et les acteurs en coopération au Sénégal.Fin 2013, les partenaires français et sénégalais se sont engagés dans une deuxième phase de trois ans cofinancée par la France pour 1.3 milliards FCFA et le Sénégal pour 560 millions FCFA.
La vitalité économique des Senefs
Notons que
la cinquième réunion du Comité de Suivi du PAISD tenue le 11 Septembre
2014, à Paris, rappelait les résultats obtenus par le dispositif durant
sa première phase et de présenter les axes et les perspectives de mise
en œuvre de la nouvelle phase du PAISD.
En 10
années de collaboration avec le PAISD, 25.000 ressortissants sénégalais
de France ont participé au financement de projets de développement
économique et social au Sénégal. Ainsi 10,3 milliards FCFA (16 millions
€uros) ont été mobilisés dont 65% par le PAISD, 27% par la diaspora et
8% par les collectivités territoriales, ONG et fondations, pour la
réalisation de 92 infrastructures sociales dans les régions d’origine
des migrants.
L’évolution,
à la hausse, de la mobilisation de partenaires financiers par les
associations de ressortissants a été particulièrement saluée, avec un
montant cumulé de 375 millions FCFA sur la période 2009-2013.
Concernant
la promotion de l’investissement privé économique, 262 porteurs de
projets ont été accompagnés par le dispositif. L’investissement total
réalisé par les migrants, à hauteur de 2 Milliards FCFA (3 millions
€uros), a abouti à la création de 166 entreprises et 700 emplois directs
au Sénégal.
La
promotion et la mobilisation de l’expertise sénégalaise reste un axe
d’intervention fort du dispositif avec la réalisation de 35 missions
d’expertise réalisées au profit de structures publiques au Sénégal.
Enfin, une
contribution sectorielle au désenclavement numérique a permis la
réalisation de 6 centres d’accès aux TIC permettant aux communes chefs
lieu de région d’offrir les conditions cadres au développement d’une
économie numérique sur leur territoire.
Se
félicitant des résultats du PAISD qui constitue un véritable modèle de
réussite de la coopération entre la France et le Sénégal, le Comité de
suivi a encouragé la Cellule de coordination à consolider les acquis et
innover davantage afin de pérenniser les actions engagées par les
ressortissants sénégalais établis en France.
David LY (Source : codev)
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