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lundi 1 septembre 2014

Un opposant mauritanien dénonce "la persistance de la politique d'exclusion des Noirs"


 
altLe président desForces de Libération Africaines de Mauritanie(FLAM), Samba Thiam, a vivement dénoncé «la persistance et la poursuite de la politique d’exclusion des Noirs», jeudi, au cours d’une conférence de presse.
La direction de ce mouvement, rappelle-t-on, est rentrée au pays après une trentaine d’années d’exil.  Cette réalité "est illustrée par l’absence des Noirs (Négro-africains et Haratines) des commissions mono-ethniques chargées de l’opération d’enrôlement des populations (Recensement à vocation d’état civil) lancée au mois de mai 2011". "On note la même politique d’exclusion au niveau des étudiants admis à fréquenter les grandes écoles de formation de l’élite civile et militaire destinée à la haute administration du pays". "Ce constat renvoie à une fuite en avant dans la mise en œuvre d’une politique d’exclusion, exacerbant ainsi la déchirure communautaire et rendant impossible toute idée de réconciliation et de cohésion nationale". Le président des FLAM a rappelé qu’après le retour d’exil, le mouvement qu’il dirige a décidé d’inscrire son action dans le cadre «d’une opposition démocratique et responsable pour apporter sa pierre à l’édification du pays et rendre possible la réconciliation nationale. Une démarche consistant à reconnaître les acquis, souligner les manquements et dénoncer les dérives». Samba Thiam, rappelle-t-on, est un ancien détenu du bagne de Oualata (plus de 1.300 kilomètres à l’est de Nouakchott) dans lequel plusieurs cadres des FLAMsont morts à la suite de mauvaises conditions de détention au cours de la deuxième moitié des années 1980. 
Pana via cridem

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