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mercredi 1 octobre 2014

Des nuages sur la SNIM !


altDepuis plus de deux ans, divers observateurs avaient tiré la sonnette d’alarme pour attirer l’attention des autorités face à la gestions calamiteuse de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) la plus importante entreprise publique du pays et deuxième employeur après l’Etat.
En effet,  enivrée par des prix favorables, la direction de l’entreprise s’est lancée dans  des investissements et des activités qui sont loin de son champ habituel : Transport aérien, BTP, Tourisme, Immobilier, Transport terrestre, audio visuel etc.  Ces observateurs appelaient à un renforcement de l’assise technique de l’entreprise pour assurer sa pérennité en cas de baisse subite des cours. Mais rien n’y fit. Avec un manque total de vision, l’ADG Mohamed Abdallahi Ould Oudaa a entrainé l’entreprise dans de vastes dépenses somptueuses et des programmes de prestige. Aujourd’hui le ralentissement de la croissance chinoise a entrainé une basse de 30% en quelques mois prenant de court une SNIM qui n’avait apparemment pas prévu ce scénario catastrophe.  Dans l’urgence, l’ADG envoya une lettre circulaire à tous les départements en vue de revoir à la baisse leurs dépenses et de faire passer à la trappe tous les postes dont l’importance n’est pas cruciale. Vaine tentative d’économie sur les chandelles.  En 2013, la SNIM a atteint une production record de plus de 13 millions de tonnes de minerais de fer. La tendance de cette année de référence a enregistré une nouvelle progression de 8,53% au cours du premier semestre 2014. Depuis 4 mois, les cours du minerai de fer enregistrent une baisse continue  Pour faire à la dépression des cours, la société mauritanienne a décidé de comprimer certaines dépenses en « engageant sans tarder le réajustement des coûts pour tenir compte de la nouvelle donne ». Il s’agit de « la réduction de 10% du budget dévolu aux heures supplémentaires, aux voyages, missions et matières consommées pour le second semestre 2014… ». D’autres mesures touchant des dépenses jugées non urgentes sont attendues.    Mais il ya lieu de craindre que la SNIM ne soit obligé de compromettre son programme Nouhoud en dégraissant son personnel.

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